Le XV de France est (enfin) au complet à Marcoussis. Depuis ce week-end, les demi-finalistes du Top 14 ont rejoint leurs coéquipiers, arrivés au camp d'entraînement pour débuter la préparation en comité réduit. Parmi eux, de nombreux Clermontois : avec Toulouse, l'ASM est le club le plus représenté de la liste de 37 appelés par Jacques Brunel.
XV de France - Coupe du monde : la liste des 31 pour le Japon dévoilée, Bastareaud écarté !Ce dernier vit ses derniers mois en tant que sélectionneur, avant que Fabien Galthié ne prenne la relève. Mais si l'ancien demi de mêlée a été finalement choisi, il n'était pas le seul candidat pour prendre les rênes de l'équipe nationale. Sans l'avoir crié sur tous les toits, Franck Azéma était de ceux-là. Depuis 2006, l'ancien joueur de l'USAP est entraîneur. D'abord en Catalogne, puis à Clermont, où il est aujourd'hui le patron du secteur sportif. Avant qu'un jour, son destin ne le mène jusqu'aux Bleus ?
Dans les colonnes du Midol, Azéma confie :
Je ne vais pas dire que je n’étais pas intéressé. Il y a quatre ans, quand on m’avait posé la question, je ne me sentais pas légitime. Il me fallait faire mes armes en championnat. Il y a un an, quand Bernard Laporte m’avait appelé pour épauler Jacques Brunel, j’étais honoré et intéressé. Mais je n’étais pas dans une situation propice. Le club était en difficulté, je me voyais mal dire : « Désolé les gars, je m’en vais trois mois pour le Tournoi, faites au mieux. » Je ne crois pas en ça. Cette fois encore, la saison passe et je vois que mon nom est évoqué… Les Bleus, j’en avais envie, je ne vais pas mentir. Mais ma vie ne tourne pas autour de cette ambition. Si ça arrive, tant mieux. D’autant plus que je n’ai jamais eu la chance d’être en équipe de France en tant que joueur.
Seulement, un autre choix a été fait. Auriez-vous aimé voir Azéma à la tête du XV de France ? Retrouvez son interview complète dans le Midi Olympique de ce lundi.
