L'affaire de début de déconfinement qui agite le rugby français concerne le club de Béziers actuellement en Pro D2. Christophe Dominici avait déclaré être chargé de négocier l'achat du club pour le compte d'un riche investisseur émirati. Si une rencontre a eu lieu entre l'acheteur et le club, ce n'était pas en présence de l'ancien ailier international. Dans un communiqué officiel, le club a affirmé que des zones d'ombres étaient encore présentes malgré les rencontres. Robert Ménard a également expliqué qu'aucun deal n'avait été conclu entre les deux parties, pour des raisons encore inconnues.
Béziers - Le projet de rachat par un riche investisseur mort dans l’œuf ?
Mais les investisseurs émiratis, via une boîte située à Paris, se sont enfin exprimés après les deux co-présidents du club. Ils expliquent que leur première venue en France s'est axée autour d'un projet d'achat et d'exploitation de vignes, sûrement détenues par Christophe Dominici.
Nous leur avons demandé leurs projets quant à l'avenir du club, ont poursuivi les investisseurs. Nous leur avons répondu que nous reprendrions la SASP pour l'euro symbolique et que nous abrogerions toutes les dettes du club, assainirons les comptes et mettrions les fonds nécessaires pour permettre au club de rejoindre le Top 14 le plus rapidement possible. Les investisseurs dans leur communiqué.
Malgré leurs bonnes intentions, ils affirment qu'il "semblerait que certaines influences font obstruction afin de garder le club en Pro D2". Ces rencontres semblent compliquer la suite des discussions entre le club et l'investisseur. Si Christophe Dominici a "toute la confiance", ils tiennent à lancer un ultimatum au club de Pro D2 quant à la proposition qui a été faite : "Ce n'est pas du mécénat mais une affaire de coeur qui ne se présente qu'une fois. Il semblerait que certaines influences font obstruction afin de garder le club en Pro D2, voire de le faire rétrograder par intérêt personnel. Jamais nous n'entrerons dans ce type de système et préférerons nous retirer vers d'autres horizons". L'offre qui court jusqu'à la fin du mois précise une offre de rachat à 1 euro symbolique mais en contrepartie les dettes seront épongées et des moyens conséquents seront attribués afin de monter en Top 14. L'investissement serait de 6 à 7 millions selon Christophe Dominici mais il ne serait pas insensé, comme affirmé dans leur communiqué :
Il n’est pas question d’enrichir les actionnaires mais de mettre les moyens financiers au service du club, des supporters, des Biterrois, de la formation locale, du sport local, de la mairie et de tout ce qui pourrait faire battre le cœur de la population et redonner ses lettres de noblesse à l’ASBH et la région Occitanie.
