Coupe du monde U20. La victoire de la France sur les Baby Blacks vue par la presse étrangère

Pour le New Zealand Herald, les Bleuets ont montré à leurs aînés comment battre la Nouvelle-Zélande. Pourtant, les Baby Blacks avaient abordé cette demi-finale dans le costume du favori après avoir marqué 19 essais tout en n'en concédant que trois. Mais ils n'ont "étonnamment pas réussi à entrer dans les 22m français avant le dernier quart-d'heure du match." Pourtant, la dernière fois que les deux nations avaient croisé le fer à ce niveau de la compétition l'an passé, ce sont les jeunes Kiwis qui avaient eu le dernier mot, 39 à 26 après un match animé. Mardi soir, c'est principalement devant que les Bleuets ont puni leurs vis-à-vis. "La mêlée française a dominé tout au long de la rencontre avec des performances remarquables du pilier Demba Bamba et du numéro huit Jordan Joseph."
Coupe du Monde U20 : le phénomène Jordan Joseph en pleine ascensionSi la rencontre s'est terminée sur un résultat loin d'être aussi spectaculaire que l'an dernier (16-7), cela ne veut pas dire que le match n'a pas été intéressant. Certes, on pouvait s'attendre à une pluie d'essais entre les deux meilleures attaques et réalisatrices d'offloads du Mondial rappelle  Stuff. Mais c'est finalement la défense qui a eu le dernier mot. Il a ainsi fallu attendre la demi-heure pour voir les premiers points inscrits par Carbonel au pied. "Malgré toutes les armes au large", la Nouvelle-Zélande n'a ainsi jamais trouvé la solution contrairement à la France, qui a notamment profité de plaquages manqués côté kiwi. La domination tricolore aurait d'ailleurs plus être plus importante sans quelques points laissés en route et une grosse occasion d'essai manquée. 

"Je ne peux que féliciter la France. C'est une équipe très solide et les affronter à domicile représente toujours un immense défi", a concédé le capitaine des Baby Blacks Tom Christie. S'il se dit fier de ses coéquipiers, il regrette ces trop nombreuses fautes qui ont perturbé le jeu néo-zélandais et permis aux Français de capitaliser au tableau d'affichage. "Quand vous faîtes ces erreurs, ils vous punissent".