Equipe de France. Deux ans après la Coupe du monde, nos prédictions au centre sont-elles justes ?Le coup d'envoi de la Coupe du monde 2023 sera donné dans moins de deux ans. À mi-cycle, nous avons décidé de revenir sur nos prédictions établies au sortir du Mondial japonais pour savoir si nous avions vu juste. Après les centres, place à la deuxième ligne. À l'époque, ce poste était "en chantier" avec notamment l'annonce surprise de Sébastien Vahaamahina. Personne ne semblait alors vraiment installé et les postulants étaient nombreux de Paul Gabrillagues à Paul Willemse et Romain Taofifenua en passant par Arthur Iturria, Thomas Jolmès ou encore Cyril Cazeaux, Boris Palu et Kilian Geraci. En deux ans, beaucoup de choses se sont passées et notre prédiction pour 2023 ne semble plus vraiment "accurate", correcte. Notamment en raison de l'émergence de nouveaux talents et à la méforme de certains candidats à la cage.
Notre prédiction pour 2023 :
Félix Lambey (29), Kilian Geraci (24) ou Paul Gabrillagues (30), Bernard Le Roux (34) ou Thomas Jolmès (28)
Sur les quatre voire cinq joueurs que nous avions ciblés après la Coupe du monde 2019, seuls deux ont été appelés pour la tournée du mois de novembre. Bernard Le Roux aura 34 ans en 2023 mais il fait partie désormais partie des cadres de l'équipe de France. Le Racingman est un besogneux au physique de décathlonien. Il n'a pas peut-être pas les mains de Retalick mais son activité sur le pré, notamment en défense, est remarquable. Félix Lambey, Paul Gabrillagues et Thomas Jolmès semble avoir manqué le coche. Le premier, qui a notamment été blessé, n'a plus joué chez les Bleus depuis août 2019 et a manqué le train de la Coupe du monde au Japon. Gabrillagues était du quart de finale face au Pays de Galles mais il n'est pas apparu sous le maillot tricolore avec Galthié aux commandes. Quant à "la grosse cote" de 2019, Thomas Jolmès, elle s'est vite dégonflé notamment en raison d'un manque de stabilité en club et de performances en deçà des attentes. 
VIDEO. La rage de Willemse, les cannes de Ntamack, le grattage de Chat, les Bleus avaient fait chavirer Cardiff en 2020Parmi les autres noms cités précédemment, Arthur Iturria semble avoir retrouvé de sa superbe avec Clermont. On l'a notamment vu à la pointe du combat face à Pau en Top 14. Lui aussi était sur la pente ascendante et on le voyait s'installer sur la durée à Marcoussis. Sa blessure à l'épaule en 2020 a sérieusement ralenti sa progression. Si Cyril Cazeaux et Boris Palu ont été vu chez les Bleus respectivement cet été en Australie et lors du Tournoi 2020, celui qui s'est véritablement installé en deuxième ligne, c'est Paul Willemse. On connaissait le potentiel du Sud-Africain d'origine. En s'affutant, le Montpelliérain a gagné en mobilité sans pour autant perdre en puissance. S'il a raté la Coupe du monde au Japon en raison d'une blessure, il fait partie des cadres pour le Mondial français. Mais attention tout de même, il est un joueur que l'on n'avait pas vu venir, du moins pas aussi tôt chez les Bleus : Thibaud Flament. En 2019, il était encore chez les Wasps. En signant en France et plus particulièrement à Toulouse, il s'est donné l'opportunité de rejoindre l'équipe de France. En 2021, la grosse cote, c'est lui avec son profil à la Bernard Le Roux. Sera-t-il titulaire en 2023 ? Réponse dans un peu moins de deux ans !
À 22 ans, qui est Thibaud Flament, ce Français qui monte en puissance chez les Wasps ?
