Nouveau rebondissement dans l'affaire du Grand Stade. On croyait le projet définitivement enterré après l'arrivée de Bernard Laporte à la tête de la Fédération Française de Rugby. L'ancien sélectionneur n'avait pas caché son envie d'abandonner l'idée, ce qui avait d'ailleurs été l'une de ses premières mesures.
Le comité directeur de la FFR vote l'arrêt du projet du Grand StadeCependant, le Parisien révèle que la ville de Ris-Orangis a décidé de contre-attaquer, avec l'aide de l’agglomération Grand Paris Sud. Pour rappel, le Grand Stade devait être construit sur le site de l’ancien hippodrome de la ville, à l'horizon 2021. Or, un recours en justice visant la FFR va être déposé pour « réparation du préjudice subi ». Interrogé par le journal, le maire de la ville explique notamment que le préjudice se chiffre en millions d'euros :
Il est inacceptable qu’une personnalité ayant exercé aux plus hautes fonctions piétine de la sorte l’intérêt général. Nous avons rendez-vous dans les prochains jours afin de faire le point sur ce dossier. [...] Il y a l’argent que les collectivités ont dépensé en études préalables mais aussi la perte des valeurs qui auraient été créées avec cet équipement. La décision de Bernard Laporte est brutale. Il a décidé d’arrêter ce projet de façon unilatérale. Nous n’avons jamais obtenu de rendez-vous avec lui malgré nos sollicitations.
Dans les colonnes du Parisien, Serge Simon (vice-président de la FFR) confie lui que les recours ne changeront rien : "le projet n’a jamais été soumis au vote de l’assemblée générale de la FFR. Il n’a pas été validé par elle donc il n’existe pas légalement."
