Il faut dire que cracher au visage d’un adversaire n’a rien de chevaleresque ou tout simplement de fair-play. Compte-tenu de son geste, Jérôme Fillol pouvait s’attendre à une sanction pouvant aller de 11 à 52 semaines. Si l’Officier judiciaire voulait dans un premier temps infliger une suspension de 26 semaines, il a finalement revu son jugement. « La commission a constaté que j’avais vraiment beaucoup de remords. » Il faut dire que le bonhomme ne possède pas un abonnement à la commission de discipline. « J’ai disputé plus de trois cents matchs et j’ai toujours eu un comportement exemplaire. » Il rajoute avoir tenté de s’excuser dès le lendemain auprès de Stringer mais celui-ci « n’a pas souhaité [le] rencontrer. »
Fillol ne comprend d’ailleurs toujours pas ce qui lui a pris. Si l’Irlandais a de la bouteille et sait faire disjoncter ses homologues, le Français ne se cherche pas s’excuses pour autant. « Ce n’était pas délibéré, c’était de l’agacement, du dépit. » Pourtant à ce moment-là du match, le Stade Français n'était pas spécialement sous pression. « J’ai honte pour beaucoup de choses, pour l’image que j’ai véhiculée. Un geste comme ça, ce n’est pas moi ! » . Nul doute que ces 14 semaines de suspension devraient lui permettre d’y voir plus clair.
Source : le Parisien

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