"Il n'y aura jamais de pardon." Dans les colonnes du Midol, Guy Novès l'avoue : il y a toujours de la rancoeur envers les actuels dirigeants de la Fédération Française de Rugby, à l'origine de sa mise à l'écart pour "faute grave". L'ancien sélectionneur de pointer de nombreuses ingérences et mises à l’écart durant la difficile cohabitation avec le duo Laporte / Simon, allant même plus loin : "ça s’apparente à du harcèlement. [...] Une fois qu’ils avaient ouvert la trappe pour me dégager, j’ai regardé derrière moi et je me suis rendu compte que j’étais tombé dans un piège."
En conflit avec la FFR, Guy Novès saura s'il est dédommagé dans deux moisNovès d'aller plus loin dans ses exemples, citant une soirée en juin dernier pour célébrer les 20 ans du titre de 1998 du Stade Français Paris où participaient tous les anciens joueurs, mais aussi Serge Simon et Bernard Laporte.
Pendant la nuit, à 4h30, j’ai reçu un appel. Je n’ai pas décroché. Le matin, j’avais un message en attente. Un ancien international français me faisait « l’honneur » de m’insulter : « Novès, t’es un enculé… T’es un escroc, une merde. À chaque fois qu’on venait à Toulouse, on te mettait la fessée… T’es une pipe. » Sur le message, on entendait plusieurs voix : celui qui m’insultait mais aussi d’autres, derrière, qui lui soufflaient. Voilà le genre de choses auxquelles j’ai eu droit. Et pour ceux qui douteraient de mon histoire, sachez que j’ai pris soin de garder l’enregistrement. Je le tiens à disposition.
Novès ne souhaite pas pour autant révéler son identité. Il poursuit : "il m’a envoyé un message pour s’excuser, me disant même qu’il ne se souvenait pas de ce qu’il avait dit. Je n’ai pas répondu. Quand je le croiserai, on s’expliquera à ce sujet. Il a fait une connerie, c’est minable. Mais ce n’est pas contre lui que je me bats." Minable, c'est bien le mot.
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