Mourad Boudjellal
Seul le président de la LNR ou de la FFR pouvait demander la saisie d'une commission de discipline après les propos de Mourad Boudjellal. C'est Pierre-Yves Revol (LNR) qui a décidé de monter au créneau, ce mardi 10 janvier 2012, à travers un communiqué de presse : « Je trouve personnellement que ces métaphores, vulgaires et graveleuses, sont néfastes pour tous et en premier lieu préjudiciables au rugby (…) Les propos de Mourad Boudjellal n’amènent rien sinon du discrédit sur notre sport. Maintenant c’est à la Commission de Discipline de faire son travail ».
Mourad Boudjellal veut un débat sur l'arbitrage
Le président du RCT s'est confié à tête reposée à un journaliste du Midol aujourd'hui : « Je connaissais parfaitement les risques que j'encourais en tenant ces propos, à commencer par celui de perdre ma licence et je me doute que la tentation de me radier doit être grande du côté de la Ligue. On me taxe de vulgarité mais la vraie vulgarité, c'est d'exposer dans son bureau le Bouclier de Brennus gagné en 1993 mais entaché d'erreurs, quand on voit comment Castres avait été arbitré ». Contrairement à Pierre Berbizier il y a deux ans, Mourad Boudjellal ne s'attaque pas à l'homme mais à l'arbitre : « M. Berdos est sans doute un type bien mais il n'a pas eu les épaules pour tenir les débats sur le terrain quand la pression descendant des tribunes de Michelin s'est faite forte »
L'homme fort du club toulonnais ne regrette pas d'avoir fait de la provocation dans le but d'éveiller les dirigeants français quant au problème de l'arbitrage : « Mais si le salaire des arbitres équivalait au moins aux plus petits salaires des joueurs, on pourrait leur demander en échange d'avoir une condition physique irréprochable. Il pourrait aussi exister un âge limite pour ne plus se faire arbitrer par son grand-père ». Mourad Boudjellal semble oublier qu'il existe déjà un âge limite (45 ans) pour arbitrer en Top 14.
L'homme fort du club toulonnais ne regrette pas d'avoir fait de la provocation dans le but d'éveiller les dirigeants français quant au problème de l'arbitrage : « Mais si le salaire des arbitres équivalait au moins aux plus petits salaires des joueurs, on pourrait leur demander en échange d'avoir une condition physique irréprochable. Il pourrait aussi exister un âge limite pour ne plus se faire arbitrer par son grand-père ». Mourad Boudjellal semble oublier qu'il existe déjà un âge limite (45 ans) pour arbitrer en Top 14.
Revol n'apprécie pas la méthode
« S'il veut engager un débat sur l’arbitrage, il y a d’autres moyens et d’autres lieux pour le faire. Le président de la CCA, Didier Mené, est venu deux fois devant les présidents de clubs présenter sa politique d’arbitrage et chaque fois son travail a été largement salué. Cela ne signifie pas que l’arbitrage est parfait et qu’il n’y pas de progrès à faire mais dans le cadre d’échanges structurés et respectueux ».
Mourad Boudjellal a d'ailleurs terminé son interview de manière un peu provoc' : « Mais après cette histoire, ce serait rigolo que j'écope d'une sanction. Je crois que le dernier président à avoir été sanctionné doit être Serge Blanco en 96. Après un noir, un arabe »... pas sûr que le président de la LNR ait grandement apprécié cette conclusion.
Mourad Boudjellal a d'ailleurs terminé son interview de manière un peu provoc' : « Mais après cette histoire, ce serait rigolo que j'écope d'une sanction. Je crois que le dernier président à avoir été sanctionné doit être Serge Blanco en 96. Après un noir, un arabe »... pas sûr que le président de la LNR ait grandement apprécié cette conclusion.
