Conséquences ? « Les horaires des matches télévisés changent en permanence, car la Pro D2 doit s'adapter à la concurrence, et non l'inverse », Goze ajoutant au passage que 29 coups d'envoi différents ont été utilisés l'an passé pour 59 matchs et 24 horaires différents pour 50 matches sur les 26 premières journées cette saison. Les diffuseurs renoncent parfois même à diffuser un match faute de créneau horaire à la fois disponible et attractif pour le club. « C'est arrivé il y a encore tout juste quelques semaines, où le seul horaire possible, dimanche à 19 heures 30, n'a été accepté par aucun club susceptible d'être diffusé, » illustre le président de la LNR dans son courrier. Selon ce dernier, deux choix se présentaient à la ligue, ne rien changer et voir l'écart, médiatique et financier, avec l'élite grandir, rendant ainsi presque impossible le maintien des promus dans les années à venir, ou bien agir et proposer aux diffuseurs de s'installer dans la durée. « Les diffuseurs n'ont forcé la main à personne. Nous avons ouvert la porte, ils ont fait des propositions, nous les avons acceptées. »
Il reconnaît que les changements vont entraîner des difficultés, comme celle pour certains supporters de suivre leur équipe à l'extérieur le jeudi, ou pour les bénévoles de répondre présent en semaine. Mais rappelle que « la programmation sur ce créneau sera limitée à trois matches à domicile au maximum par club. » Il parie en effet sur le fait que ces nouveaux horaires ne vont pas vider les stades et « nuire à l'ambiance » mais au contraire augmenter l'affluence de par le changement de statut de la Pro D2 : « L'expérience du Top 14 et d'autres sports a montré que le public adhérait aux horaires que nous avons proposés si on leur laisse le temps de s'installer dans la durée. » Paul Goze est convaincu que c'est une bonne idée, et vous ?