FFR
L'incompréhension des spectateurs était grande hier soir au stade de France. Une fois la frustration passée, la fédération doit se pencher sur les raisons d'un tel fiasco. Un froid sibérien pareil est un phénomène rare en France, mais le manque d'anticipation des acteurs laisse encore circonspect. Le président de la Fédération avait du mal à dissimuler sa déception pendant que les 80 000 personnes quittaient le stade...
Pierre Camou (Président de la FFR) : « Je vais essayer d'être calme, je dirai mes regrets et mon désappointement pour ne pas dire plus fortement mon ressenti. Je ne suis pas certain qu'à 21 heures, l'argument de la sécurité était primordial. (...) Je ne veux pas me laisser aller à des mots qui blesseraient des institutions que je respecte mais je regrette profondément la décision qui a été prise ».
Christine Connolly (membre du comité des 6 Nations) : « L’arbitre est venu voir le terrain hier, il a estimé qu’il était possible de jouer. Il a regardé à nouveau à 19 heures ce soir, le terrain était jouable. Mais dans les deux heures qui ont suivi, il a estimé que le terrain s’était dégradé, qu’il était gelé à plusieurs endroits, qu’il était dangereux et donc injouable »
Philippe Saint-André : « On est très triste. Le stade était plein. On avait bien travaillé cette semaine. On était prêt à tout donner. L’arbitre a décidé que le terrain était trop dur. Il m’avait prévenu 40 minutes avant. On est déçu, on est frustré mais il faut respecter cette décision. Un manque d’anticipation ? Ce sont des impondérables, le terrain était très bon hier. Je ne suis pas madame soleil ».
Bernard Laporte sur RMC : « Les gens de la Fédération sont des nantis, a soufflé Bernard Laporte. Ils n’en ont rien à foutre que le match soit annulé ou non ! Leur ticket est payé. Leur billet d’avion et leur chambre d’hôtel aussi ! J’ai envie de dire que le Bois de Boulogne est payé (sic) ! Tout est payé ! ».
Morgan Parra : « On était prêt à jouer, prêt à rentrer pour les hymnes, raconte Parra. On est frustré, on était prêt à affronter l’Irlande. Il y avait des gros endroits de plaques. Beaucoup plus dures et plus nombreuses que la semaine dernière. L’organisation ne nous regarde pas ».
Denis Charvet, ancien international, chroniqueur sur RMC : « L’arbitre a été bon. Il n’a pas succombé à la pression et n’a pas fait jouer le match. C’est bien parce que ça aurait été inconscient. Il a été costaud. On a cru que part – 8° C, il suffisait d'enlever la bâche pour pouvoir jouer… Ils n’ont rien anticipé. Ce qui est fou, c’est cet équipement ! Avec les enjeux financier qu’il y a, les diffuseurs, les pubs, les rentrées d’argent, la FFR, etc… Et on n’est pas capable de chauffer correctement alors que ça fait une semaine qu’il y a des températures négatives… C’est n’importe quoi ! »
Pierre Camou (Président de la FFR) : « Je vais essayer d'être calme, je dirai mes regrets et mon désappointement pour ne pas dire plus fortement mon ressenti. Je ne suis pas certain qu'à 21 heures, l'argument de la sécurité était primordial. (...) Je ne veux pas me laisser aller à des mots qui blesseraient des institutions que je respecte mais je regrette profondément la décision qui a été prise ».
Christine Connolly (membre du comité des 6 Nations) : « L’arbitre est venu voir le terrain hier, il a estimé qu’il était possible de jouer. Il a regardé à nouveau à 19 heures ce soir, le terrain était jouable. Mais dans les deux heures qui ont suivi, il a estimé que le terrain s’était dégradé, qu’il était gelé à plusieurs endroits, qu’il était dangereux et donc injouable »
Philippe Saint-André : « On est très triste. Le stade était plein. On avait bien travaillé cette semaine. On était prêt à tout donner. L’arbitre a décidé que le terrain était trop dur. Il m’avait prévenu 40 minutes avant. On est déçu, on est frustré mais il faut respecter cette décision. Un manque d’anticipation ? Ce sont des impondérables, le terrain était très bon hier. Je ne suis pas madame soleil ».
Bernard Laporte sur RMC : « Les gens de la Fédération sont des nantis, a soufflé Bernard Laporte. Ils n’en ont rien à foutre que le match soit annulé ou non ! Leur ticket est payé. Leur billet d’avion et leur chambre d’hôtel aussi ! J’ai envie de dire que le Bois de Boulogne est payé (sic) ! Tout est payé ! ».
Morgan Parra : « On était prêt à jouer, prêt à rentrer pour les hymnes, raconte Parra. On est frustré, on était prêt à affronter l’Irlande. Il y avait des gros endroits de plaques. Beaucoup plus dures et plus nombreuses que la semaine dernière. L’organisation ne nous regarde pas ».
Denis Charvet, ancien international, chroniqueur sur RMC : « L’arbitre a été bon. Il n’a pas succombé à la pression et n’a pas fait jouer le match. C’est bien parce que ça aurait été inconscient. Il a été costaud. On a cru que part – 8° C, il suffisait d'enlever la bâche pour pouvoir jouer… Ils n’ont rien anticipé. Ce qui est fou, c’est cet équipement ! Avec les enjeux financier qu’il y a, les diffuseurs, les pubs, les rentrées d’argent, la FFR, etc… Et on n’est pas capable de chauffer correctement alors que ça fait une semaine qu’il y a des températures négatives… C’est n’importe quoi ! »
