Quand Fabien Galthié a tendu la main à Antoine Frisch pour intégrer le groupe France, le jeune centre n’a pas hésité. Pourtant, il avait le choix. Franco-irlandais de naissance, avec une éligibilité pour l’Angleterre, l’Irlande et la France, Frisch aurait pu rejoindre le Trèfle, surtout après avoir brillé avec le Munster en Irlande. Mais dès que l’occasion de porter le maillot bleu s’est présentée, sa décision fut rapide.
« Quand j’étais petit, c’étaient des posters du XV de France que j’avais dans ma chambre », confie Frisch à Var Matin. Un rêve d’enfant, né dans le cœur d’un jeune passionné de rugby, bercé par les exploits du XV de France. Alors que son avenir international aurait pu prendre plusieurs directions, Frisch a suivi son cœur, restant fidèle aux souvenirs et aux frissons que lui procurent l’hymne et le maillot tricolore.
Frisch n’a pas pris sa décision à la légère. Arrivé au Munster, il a exploré l’option de jouer pour l’Irlande, envisageant que ce soit « son chemin ». Mais la possibilité de rejoindre les Bleus a tout changé. « Dès que Fabien m’a permis de goûter au groupe France, ça a été une évidence », admet-il. Pour lui, il n’y avait pas vraiment de choix à faire, seulement une évidence à suivre.
Pourtant, Antoine Frisch n’oublie pas ce que le rugby irlandais lui a apporté. « Je remercie infiniment le rugby irlandais qui m’a tant apporté », dit-il avec gratitude.
Son passage au Munster a été une étape cruciale dans sa carrière, enrichissant son jeu et sa vision. Mais l’appel de la France était plus fort, ancré dans ses rêves de gosse et ses aspirations profondes.
En intégrant le XV de France, Frisch réalise un rêve. Mais plus qu’un simple choix patriotique, c’est un choix de passion et de dévotion pour le jeu et ce qu’il représente. Ce centre polyvalent, capable de jouer à plusieurs postes, apporte une nouvelle dynamique au groupe France, enrichissant l’équipe de son expérience et de sa détermination.
Maintenant au RCT jusqu’en 2027, Antoine Frisch est bien décidé à tout donner pour le maillot bleu. « Je vais tout faire, tout donner », assure-t-il avec conviction. Une leçon de résilience et de détermination, preuve que même avec plusieurs options, le cœur sait toujours où il veut aller.
