3, 9, 14, 17, 22… Non ce n’est pas une suite logique ni même les numéros du loto, mais plutôt le nombre de matchs disputés par Guillaume Cramont lors de ses 5 premières saisons à Toulouse.
Un chiffre en évolution constante, donc, qui fait aujourd’hui du garçon formé à Dax le numéro 3 du poste sur les bords de la Garonne, et plus si affinités. Oui car si Peato Mauvaka et Julien Marchand sont évidemment indéboulonnables, la présence des deux internationaux en puissance dans l’effectif toulousain ouvre naturellement des brèches, au talonnage.
Brèches que Cramont saisit à bras le corps, lui qui satisfait toujours sous le maillot rouge et noir et fait désormais figure de meilleur "second couteau" à son poste en Top 14, avec le Racingman Tarrit. Une situation qui lui a permis de grandir et d’avoir l’assurance de temps de jeu, aussi.
Le truc, c’est qu’ici et là, il se dit qu’à bientôt 24 ans aujourd’hui, Cramont serait probablement le numéro 1 dans la majorité des clubs de Top 14. Un on-dit qui pourrait lui donner des idées ? Pas avant la fin de son contrat qui le lie à Toulouse pour encore 1 an et demi. Mais ensuite…
"On verra en 2026 mes ambitions, si j’ai joué, si je suis encore n°3 dans la hiérarchie. Cela va vite une carrière…", explique-t-il avec lucidité à ActuRugby. Des perspectives d’évolution que celui qui débuta en séniors en Fédérale 1 (comme ses coéquipiers Dimitri Delibes ou Célian Pouzelgues) n’écarte pas d’un raffut, pour l’heure.
Il faut dire qu’à l’issue de son contrat, Cramont n’aura que 25 ans. Dans la même situation à peu près, le très courtisé Paul Graou (27 ans) a récemment choisi de prolonger à Toulouse, malgré l’immense ombre faite par son ami Antoine Dupont lors des matchs couperets.
Mais chaque cas est différent et malgré l’assurance unique qu’offre le Stade Toulousain dans le rugby français actuellement, rien ne garanti que certains gros potentiels se contenteront éternellement d’une place en tribunes lors des phases finales…
