C’est une situation qui fait causer dans le microcosme rugbystique. Mohamed Haouas, pilier international du MHR, devra porter un bracelet électronique suite à sa condamnation en février à trois mois de prison aménageables pour conduite en état d’ivresse. La nouveauté ? Il pourra retirer son bracelet pour entrer sur le pré.
Bracelet électronique, mais match autorisé
L’information a été confirmée par le Midi Libre : Haouas, sanctionné après avoir été interpellé en état d’ébriété, purgera sa peine via le port d'un bracelet électronique. Mais pas question pour autant de tirer un trait sur le rugby.
Le joueur bénéficiera d’une dérogation, appelée peine « fractionnée », lui permettant de retirer temporairement son dispositif lors des entraînements et des matchs officiels avec Montpellier.
Cette décision, légale mais peu banale, permet au club héraultais de compter sur son droitier lors du sprint final du Top 14. Une situation qui soulève forcément quelques questions, entre étonnement et interrogations.
Une fin de saison sous surveillance
Si juridiquement tout est en règle, l'image peut surprendre. Un ancien international jouant après avoir retiré un bracelet électronique, ce n’est pas banal. Le joueur devra toutefois respecter les conditions définies par la justice, avec des aménagements spécifiques pour ses activités sportives professionnelles.
À Montpellier, on préfère se concentrer sur l’aspect sportif, conscient que chaque point sera précieux pour la fin de saison en vue d'une éventuellement qualification pour les phases finales. Mohamed Haouas reste donc disponible, même si son quotidien hors terrain sera largement encadré.
Pour Haouas, la priorité sera désormais de faire parler le sportif, afin de faire oublier cet épisode extra-sportif peu glorieux. À lui de prouver que, malgré un quotidien compliqué, il reste pleinement concentré sur ses performances sur le pré. En attendant, l’international français restera sous surveillance, bracelet ou pas.
