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Tournoi des 6 Nations. Les 5 points à retenir du match entre l'Italie et le XV de France

Le XV de France s'est imposé 29 à 0 à Rome face à l'Italie. Retrouvez, à chaud, l'analyse de la rencontre en cinq points et donnez votre avis.

Clément Suman 15/03/2015 à 17h00
6 Nations. Italie - France : l'analyse du match en cinq points.
6 Nations. Italie - France : l'analyse du match en cinq points.
Tournoi des 6 nations, Italie - France (0-29) du 15-03-2015

Une intensité de jeu bien en deçà des autres matchs

On ne va pas se mentir : le match entre l'Italie et la France a été du genre... ennuyeux. D'une rare pauvreté pour match du Tournoi des 6 Nations, même. Il suffit de comparer cette rencontre aux deux ayant eu lieu hier (Pays de Galles – Irlande ; Angleterre – Ecosse) pour s'en rendre compte. La première période a été insipide et seule une percée de Camille Lopez (36e) nous a (presque) réveillé. Sur les réseaux sociaux, vous avez été nombreux à vous demander si cette bouillie de rugby était en fait un match du Tournoi des 6 Nations... B. On ne peut pas vraiment vous donner tort. Une statistique qui explique ces déchets ? Le nombre de turnovers cumulés dans cette rencontre : 46, dont 26 en première période. Hallucinant. A'men'donné, les conditions climatiques n'excusent pas tout.

Une charnière titulaire poussive

C'est LA charnière qui avait convaincu au mois de novembre mais force est de constater que l'association Tillous-Borde – Lopez n'a pas convaincu pendant les quarante minutes qu'elle a passées sur la pelouse. Si Lopez a réalisé une jolie percée avant les citrons, le Clermontois a rendu beaucoup de ballon au pied (ce rasant dès la 2e...), tapé directement en touche (9e), perdu la balle au contact en s'empalant sur Allan (10e)... Sébastien Tillous-Borde, lui, n'a pas été tranchant qu'avec le RCT avec des passes mal ajustées, une introduction pas droite (24e) ou un coup de pied contré (26e). Si les Bleus ont mis peu de vitesse dans leurs lancements, c'est aussi parce que la charnière a quelque peu joué au ralenti.

Les néo-Bleus au top

Pour sa première titularisation, Loann Goujon s'est démultiplié aux quatre coins du terrain. Une présence qui tranche avec celle de Damien Chouly lors des matchs précédents. Le Rochelais, peu utilisé en club, avait du gaz. Son relais derrière Scott Spedding (très en jambes également) sur l'essai de Yoann Maestri a été déterminant. Pour sa première sélection, s'il n'a pas eu beaucoup d'occasions pour briller, Noa Nakaitaci a également été intéressant, en témoigne son joli rush (4e) après avoir gagné un joli duel dans les airs. Pour son retour en sélection, Jules Plisson a été précieux face aux perches avec un 100%.

L'Italie méconnaissable

Un coup d'oeil au score, déjà. Le XV de France l'a emporté : 0 – 29. Un score lourd. Vainqueurs en Écosse, auteurs de trois essais à Twickenham face à l'Angleterre, on attendait beaucoup plus de la Squadra Azzurra. Qui aurait pu passer devant les hommes de Saint-André en cas de victoire... Mais les Italiens n'ont tout simplement pas existé, contrés autant par la défense française que par leur manque d'initiative. Et si le forfait - deux heures avant le coup d'envoi – de Kelly Haimona avait pesé plus que prévu ? Son remplaçant, Tommaso Allan, vite touché, n'est pas resté longtemps sur la pelouse. Résultat, c'est un Luciano Orquera sorti de nulle part qui a dû mener le jeu italien. Pas facile.

Les Bleus peuvent toujours gagner le Tournoi !

Une stat', d'abord. Oui, il faut le souligner : les Bleus ont gagné en Italie pour la première fois depuis... 2009 ! Une éternité, donc. Cette victoire, qui ne nous a pas vraiment rassuré sur le jeu tricolore, a eu le mérite de relancer le suspense pour la victoire finale dans le 6 Nations. Si l'Irlande, l'Angleterre et le Pays de Galles peuvent encore remporter la compétition, c'est aussi le cas des Bleus. Il faudra pour cela s'imposer en Angleterre et compter sur une défaite de l'Irlande face à l’Écosse et du Pays de Galles face à l'Italie. Bref, rien n'est joué... Point positif, les Bleus ont un goal-average de +22. C'est mieux que les Gallois (+12) mais moins que les Anglais (+37) et les Irlandais (+33). Pour gagner à Twickenham, il faudra donc marquer des essais... sans oublier d'être aussi costaud en mêlée qu'au Stadio Olimpico et de régler des problèmes en touche (quatre ballons égarés).

Tomdiabolus
Tomdiabolus
Sympas ce match qui a duré 40min. Les blessures des ouvreurs Italiens ont dû franchement les perturber. Ajouter un Parisse en dedans et ça donne la performance de l'Italie. Pour la France, Ben Arous continue de convaincre. Dommage cette blessure qui le prive d'un dernier test face à une mêlée anglaise performante. Mas a tenu son côté de la mêlée, après dans le jeu....pas vu. Guirado... autant j'adore son investissement et sa hargne dans le jeu, autant son déchet en touche me fait hurler. J'ai beaucoup aimé la prestation des secondes lattes. Maestri-Flanquart ça tient la route et plus que bien. (Adieu Papé, yess) Goujon a su tirer son épingle du jeu. A revoir. Leroux a fait un match décevant. on lui en veux pas au vu des prestations précédentes. Dusautoir c'est sortit les doigts du cul ça fait plaisir. La charniere a été décevante Nakaitaci bonne 1ere fois. Présent sous les ballons haut. Face au Pays de Galles il aurait été précieux. Mermoz et Fickou ont assuré. Huget peu de ballon à négocier. Spedding a fait de bonne relance. c'est mieux quand il cherche à éviter que le défi physique. Les remplaçants ont fait le job Maintenant face à l'Angleterre qu'est ce que cela va donner???
Popeye Toncou
Popeye Toncou
Plisson, il met un drop la semaine dernière à Bordeaux puis quatre pénalités face à une bien terne équipe d'Italie et on en fait un dieu vivant, un maestro du jeu d'attaque, notre nouveau Saint-Wilko !!!
Popeye Toncou
Popeye Toncou
Le match de Plisson était correct mais pas extraordinaire non plus. Vous vous emballez vite les gars ! C'est vrai que l'entame de match de Lopez était catastrophique mais il commençait à bien se reprendre avant sa blessure.
LeGrandCerf
LeGrandCerf
Pour gagner à Twikenham, il faudrait à 15 et pas se reposer sur les 8 joueurs de devant. On ne peut pas compter sur nos avants pour concasser nos tous nos adversaires comme ils l'ont fait à l'Italie.
Serge Karamazov
Serge Karamazov
@Jumisao : Entièrement d'accord avec toi ! Je rajouterai à ce que tu viens d'écrire que nous n'avons battu QUE l'équipe d'Italie ! Une équipe d'Italie diminuée qui plus est. C'est quand même pas les blacks que nous avons terrassé. Et nous n'avons battu dans ce Tournoi que l’Écosse et l'Italie, c'est-à-dire les 2 dernières nations européennes du Tournoi A !!! On a pas encore joué l'Angleterre certes. Mais si on joue comme contre les italiens on va avoir les fesses bien rouges en rentrant de Londres samedi prochain ! Je lis, par-ci par-là, à travers la presse écrite, que l'EDF a fait un bon match, qu'untel ou untel a été au niveau, tel autre pas, dans un match d'un niveau de série régionale ! Mais on s'en fout de ça ! Ce n'est pas là l'important. Ce qu'on a vu c'est qu'il n'y a pas de fond de jeu !!! Alors contre une équipe plus faibles que nous (Fidji en novembre, Écosse et Italie dans ce tournoi) ça passe encore. Contre des équipes plus fortes (Australie l'été dernier, l'Argentine en novembre, PdG et Irlande dans ce tournoi), on prend la pelle au cul !!! Et ça il y en a marre. PSA a la mi-temps qui nous sort son sempiternel "on est bien en place". Mais de qui se moque t-il ?
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