Mark Dodson, le président de la fédération écossaise de rugby, est un homme ambitieux. Pour le XV du Chardon, il voit l'avenir en grand et annonce un objectif bien clair pour les 5 prochaines : remporter un Grand Chelem avant 2016. Mieux, il espère, à terme, une victoire de l'Ecosse en Coupe du Monde de rugby ! « Nous avons de grands athlètes, capables de réaliser de grandes choses. Avec de l'unité et le soutien de la nation entière, il n'y a aucune raison que nous ne réalisions pas nos objectifs », affirme t-il.
Des objectifs qui peuvent prêter à rire : l'Ecosse a réalisé son pire résultat en Coupe du Monde, avec une élimination dès les phases de poule l'année dernière en Nouvelle-Zélande. Au niveau des 6 Nations, malgré jeu intéressant, les résultats ont également été catastrophiques avec 5 défaites et une cuillère de bois cette saison. La dernière victoire écossaise dans le Tournoi remonte à 1999, époque où le XV du Chardon possédait une belle génération emmenée par Gregor Townsend, Scott Murray, Glenn Metcalfe, Alain Tait ou encore Kenny Logan et ses fameux pieds carrés. Le dernier Grand Chelem écossais remonte quant à lui à 1990....
Pourtant, le rugby écossais peut avoir quelques motifs de satisfaction cette année. Edimbourg a réalisé l'exploit d'être le premier club écossais à atteindre les demi-finales de H Cup, après avoir éliminé le Stade Toulousain à Murrayfield. Le club de Glasgow, lui, a participé aux demi-finales de Celtic League. Et surtout cet été, le XV du Chardon a réalisé un sans faute lors de sa tournée dans l'hémisphère sud, en battant l'Australie, les Samoa et les Fidji.
Selon le légendaire Chris Paterson (109 sélections et tout nouveau retraité) cet objectif n'est pas irréalisable. « C'est un objectif ambitieux, mais je pense qu'il est bon d'être ambitieux...(...) le rugby international se joue à tellement peu de choses, pourquoi cela ne serait-il pas possible ? (…) Lors de la tournée d'été, nous gagnons trois matchs, mais on aurait très bien pu repartir avec trois défaites... et lors du 6 Nations, nous aurions aussi pu gagner les trois premiers matchs face à l'Angleterre, le Pays de Galles et la France... à ce moment là, nous aurions pu aborder les deux derniers matchs en visant le Gand Chelem. Le rugby international se joue à peu de choses, si l'on est bon dans les détails, il n'y a pas de raison qu'on ne puisse pas y arriver.»
Selon vous, l'Ecosse peut-elle s'imposer comme la meilleure équipe d'Europe... voire du monde, ou le XV du Chardon est-il condamné au rôle ingrat de beautiful loser ?
Des objectifs qui peuvent prêter à rire : l'Ecosse a réalisé son pire résultat en Coupe du Monde, avec une élimination dès les phases de poule l'année dernière en Nouvelle-Zélande. Au niveau des 6 Nations, malgré jeu intéressant, les résultats ont également été catastrophiques avec 5 défaites et une cuillère de bois cette saison. La dernière victoire écossaise dans le Tournoi remonte à 1999, époque où le XV du Chardon possédait une belle génération emmenée par Gregor Townsend, Scott Murray, Glenn Metcalfe, Alain Tait ou encore Kenny Logan et ses fameux pieds carrés. Le dernier Grand Chelem écossais remonte quant à lui à 1990....
Pourtant, le rugby écossais peut avoir quelques motifs de satisfaction cette année. Edimbourg a réalisé l'exploit d'être le premier club écossais à atteindre les demi-finales de H Cup, après avoir éliminé le Stade Toulousain à Murrayfield. Le club de Glasgow, lui, a participé aux demi-finales de Celtic League. Et surtout cet été, le XV du Chardon a réalisé un sans faute lors de sa tournée dans l'hémisphère sud, en battant l'Australie, les Samoa et les Fidji.
Selon le légendaire Chris Paterson (109 sélections et tout nouveau retraité) cet objectif n'est pas irréalisable. « C'est un objectif ambitieux, mais je pense qu'il est bon d'être ambitieux...(...) le rugby international se joue à tellement peu de choses, pourquoi cela ne serait-il pas possible ? (…) Lors de la tournée d'été, nous gagnons trois matchs, mais on aurait très bien pu repartir avec trois défaites... et lors du 6 Nations, nous aurions aussi pu gagner les trois premiers matchs face à l'Angleterre, le Pays de Galles et la France... à ce moment là, nous aurions pu aborder les deux derniers matchs en visant le Gand Chelem. Le rugby international se joue à peu de choses, si l'on est bon dans les détails, il n'y a pas de raison qu'on ne puisse pas y arriver.»
Selon vous, l'Ecosse peut-elle s'imposer comme la meilleure équipe d'Europe... voire du monde, ou le XV du Chardon est-il condamné au rôle ingrat de beautiful loser ?
