À quelque jours du match qui opposera la France au Pays de Galles à Saint-Denis, voici donc une occasion de découvrir quels joueurs ont marqué les esprits de nos amis fans de Tom Jones et de poireaux.
Voici le XV concocté par Simon Thomas avec entre guillemets, ses commentaires :
15 — Serge Blanco
Pas de surprise à ce poste. Si le Blanco dirigeant n'a jamais fait l'unanimité, Blanco le joueur est unanimement reconnu comme un des meilleurs arrière de l'histoire : « Le mot légende est utilisé trop fréquemment, mais Blanco mérite indubitablement ce qualificatif. Né au Vénézuela, l'arrière de Biarritz avait tout – la grâce, la vitesse et la présence physique. Un vrai grand. »
14 — Vincent Clerc
Pas au meilleur de sa forme depuis une série de blessure qui ont fait du mal à sa pointe de vitesse et à son explosivité, Vincent Clerc n'entre visiblement plus dans les plans de PSA. Mais avec 67 sélections et 34 essais (meilleur total derrière les 38 essais de Blanco), Clerc est un des plus grand finisseur de l'histoire des Bleus. Pour les Gallois, il restera également « celui qui a reçu le tristement célèbre plaquage cathédrale de Sam Warburton en demi-finale de la Coupe du monde 2011 ». Notez que le Toulousain est le seul joueur encore en activité présent dans ce XV.
13 — Philippe Sella
« Un des joueurs les plus classieux. A glané 111 sélectons pour son pays à une époque où en avoir 50 était un accomplissement. Il avait une superbe vision du jeu et la vitesse pour mettre ses pensées en action ».
12 — Jo Maso
« Connu pour son rôle de manager, Maso était un joueur magnifique à la fin des années 60 et au débuts des 70's. » Il devance de peu Yannick Jauzion dans l'esprit du journaliste gallois. Maso n'aura eu besoin que de 25 sélections pour marquer les esprits. Atypique de part son style de jeu et son comportement épicurien, l'ancien joueur de Narbonne et de l'USAP s'était fait quelques inimitiés dans le monde du rugby.
11 — Patrice Lagisquet
« On pourrait plaider la cause de Philippe Saint-André, qui a inscrit deux des plus célèbres essais de l'histoire du rugby français, mais j'opterai pour son adjoint, L'Express de Bayonne, qui pouvait courir le 100 mètres en 10,9 secondes. » Une vitesse qui lui permet aujourd'hui d'échapper aux supporters du XV de France rendus furieux par le jeu d'attaque qu'il tente tant bien que mal de mettre en place.
10 — Didier Camberabero
Le poste qui fait le plus débat : « C'est un des mystères du rugby français : ils n'ont jamais eu un très grand N°10 sachant s'imposer comme titulaire indiscutable sur une longue période. Pour moi, Camberabero est juste devant Romeu, Lacroix, Castaignède et Mesnel ». Titou Lamaison aurait également pu être évoqué, bien qu'il ait souvent évolué au centre lors de ses 37 sélections en Bleu.
9 — Pierre Berbizier
« Contrairement au poste de 10, nous sommes gâtés pour les demi de mêlées, avec Fabien Galthié et Jacques Fouroux, les petits géants du jeu. Mais le Petit Napoléon Berbizier était la figure clef de la grande équipe de France de la deuxième moitié des années 80 ».
8 — Abdelatif Benazzi
« Né au Maroc et forgé dans l'acier. Assez imposant pour jouer en seconde ligne à l'occasion, il était un porteur de balle monstrueux au sein de la troisième ligne. » La Boucherie Ovalie et Imanol Harinordoquy déploreront sans doute l'absence d'Imanol Harinordoquy à ce poste.
7 — Jean-Pierre Rives
Un icône intemporelle : « Comment le laisser sur la touche ? Une des figures les plus reconnaissable du rugby français. Dès que j'entends son nom, je pense à sa chevelure blonde ensanglantée. »
6 — Serge Betsen
« Les postes de flankers sont les plus difficiles à attribuer, avec Thierry Dusautoir, Olivier Magne et Jean-Claude Skrela qui sont tous des joueurs fantastiques, mais j'ai choisi le gros bosseur et le serial-plaqueur né au Cameroun, surnommé La Faucheuse ».
5 — Olivier Roumat
« Il a fait le pont entre le « seconde latte » à l'ancienne et les deuxième lignes coureurs. Il était le Roi de la Jungle dans le secteur touche au début des années 90, et avait également l'agilité et les capacités athlétiques pour jouer en troisième ligne ».
4 — Fabien Pelous
« Le joueur français le plus capé, avec 118 sélections, dont 100 au poste de seconde ligne (on s'en rappelle peu, mais Pelous était en effet souvent sélectionné en troisième ligne lors de ses jeunes années dacquoises, NDLR). Le roc toulousain était un leader et un meneur, capitaine à 43 reprises au niveau international. Il pourrait également porter le brassard de cette équipe de rêve. ».
3 — Robert Paparemborde
« Reconnu comme un des plus grands pilier de tous les temps, il a forgé une première ligne dévastrice avec Gérard Cholley et Philippe Dintras. La pierre angulaire des trois victoires françaises dans le ournoi des V Nations en 1977 et 1981 et 1983.
2 — Raphaël Ibanez
« Un autre candidat pour être le capitaine de cette dream team. Grand voyageur, talonneur doué techniquement, il a été capitaine des Bleus 27 fois, guidant son équipe vers 2 Grand Chelems en 1997 et 1998, et un finale de Coupe du monde en 99. »
1 — Gérard Cholley
« Un ancien boxeur poids-lourd et engagé au 8ème régiment des parachutistes, il est célèbre pour avoir allongé 4 joueurs écossais dans le même match en 1977. Un personnage terrifiant et un pousseur en mêlée puissant. On ne plaisante pas avec Monsieur Cholley ». Notez que Cholley avait déjà eu l'honneur de figurer dans le « Top 10 des Français les plus effrayants » du Sunday Times, aux côtés d'Alain Estève, Pascal Ondarts, Armand Vaquerin, Claude Dourthe ou encore Vincent Moscato. Un bien bel honneur.
Et pour vous, quel est le plus beau XV français de tous les temps ? Peut-on réellement parler de Dream Team en l'absence de David Marty et Benoit Baby ? On vous laisse en débattre dans les commentaires !
