De toute évidence, les 1m99 de Charles Ollivon ont toujours fait belle impression au moment de démarrer un match au sein de la 3ème ligne des Bleus. Le Basque amenant à la fois sa taille et sa science de l’alignement en touche, mais également ses immenses compas pour déambuler dans les défenses, en bon relai avants/trois-quarts qu’il est encore, malgré ses 31 ans. En témoignent d’ailleurs ses 15 essais en sélection, record pour un avant français.
Plus grand flanker de la scène internationale jusqu’ici, le capitaine du RCT s’est pourtant fait devancer par Alexandre Roumat sur tous les points, à l’aube de cette tournée d’automne et à la surprise générale. Car le Landais, dont le talent est pleinement exploité depuis son arrivée à Toulouse, a pris le relai du Grand Charles. Aussi bien par la taille (2m02) que sur le profil.
Car Roumat, bien que moins coureur qu’Ollivon, n’a pas d’égaux dans son registre. À savoir celui de tête de cellule, à la technique individuelle hors normes pour le poste, mais également de sauteur d’exception. Car la touche, c’est clairement le super-pouvoir du fils d’Olivier.
Galthié sûr de son choix
N’en jetez plus, au-delà de sa forme du moment et de l’envie de rajeunissement du XV de France de la part du staff à certains postes, c’est probablement cela qui fait du Landais de naissance le numéro 7 des Bleus cet automne. Même si Fabien Galthié pointait naturellement du doigt davantage de choses, en conférence de presse :
XV DE FRANCE. 5 choses à savoir sur Alexandre Roumat, le remplaçant d’Anthony Jelonch
"Depuis qu’il est à Toulouse, Alexandre enchaîne les titularisations, les grosses performances. Il peut jouer en huit, en sept ou en quatre. C’est un joueur qui a de grandes qualités sur les phases de conquêtes, mais pas seulement la conquête aérienne. Il travaille aussi dans le jeu au sol. C’est un joueur qui peut tenir le ballon, qui sait faire jouer, qui défend bien sur l’homme. Pour toutes ces raisons, il mérite de débuter face au Japon."

