Les hostilités commencent ! Ce samedi 8 juillet, l’hémisphère sud s’est mis au goût du Rugby Championship. Pour les deux premières rencontres, la nuance n’a pas trop été de mise. En effet, les All Blacks pulvérisent l’Argentine (12-41) à l'Estadio Malvinas Argentinas de Mendoza. De l’autre côté de l’Atlantique, l’Afrique du Sud était en cannes face à l’Australie naissante d’Eddie Jones. Une mise en jambes qui n’a pas été très prometteuse pour les Wallabies qui s’inclinent 43 à 12 au Loftus Versfeld Stadium de Pretoria. Dans cette version tronquée du Rugby Championship 2023, les deux vainqueurs prennent une sérieuse option sur le titre. D’autant plus que les deux cadors s’affronteront directement le 15 juillet prochain à Auckland.
RUGBY. France 2023 sera-t-elle la Coupe du monde la plus spectaculaire de l'histoire ?
Les All Blacks en grande pompe
Pour la Nouvelle-Zélande, la surprise était belle. Face à une équipe argentine qui leur a parfois donné du fil à retordre ces dernières années (2 victoires des Pumas en 6 matchs depuis la dernière Coupe du monde), le suspens n’a pas été de longue durée. Pour cette formation qui mettait (enfin) Damian McKenzie à l’honneur en lui offrant le numéro 10, le début de match a été spectaculaire. En première période, les All Blacks inscrivent pas moins de 31 points face à des Sud-Américains apathiques. Beaucoup trop tendres en défense, ils n’auront jamais vraiment pu se mettre en jambes offensivement. Les hommes entraînés par Michael Cheika avaient des vertiges à chaque course adverse. En Argentine, des éclairs noirs traversaient le pré de long en large. Une belle performance pour une équipe qui avait fait tourner sur certaines lignes, notamment dans son pack.
RUGBY. CINQ SURPRISES POSSIBLES À LA COUPE DU MONDE 2023
Les Springboks sans complexe
En Afrique du Sud, les Springboks aussi s’étaient tentés à quelques fantaisies dans le XV de départ. Sans Faf de Klerk, par exemple, les champions du monde ont eu l’occasion de dynamiter la ligne de défense australienne. Dans ce duel attendu, marquant le retour d’Eddie Jones chez les Wallabies, la fête a tourné au drame du côté des Hommes du Pacifique. Leur bourreau s’est nommé Kurt-Lee Arendse. Auteur d’un triplé, le trois-quarts polyvalent aurait même pu s’offrir un quadruplé si son vis-à-vis Suliasi Vunivalu n’avait pas cédé à la tentation de l’en-avant volontaire. Auteurs de 6 essais, ce samedi, les propriétaires actuels du trophée William Webb-Ellis se confortent à quelques semaines du mondial. Désormais, l’objectif est clair : faire tomber la Nouvelle-Zélande chez elle dès la semaine prochaine.
Analyse. Les champions du monde springboks jouent-ils encore comme en 2019 ?
