VI Nations. Pays de Galles - France : l'analyse de la presse anglo-saxonne

Ce vendredi soir, le XV de France a échoué dans sa quête du grand chelem dans le Tournoi des 6 nations en concédant une sévère défaite face au Pays de Galles au Millenium Stadium de Cardiff (27-6). Après deux victoires, les espoirs étaient grands côté français même si une forte réaction des Gallois était à prévoir. Pour Wales Online, les joueurs de Warren Gatland ont « mérité leur victoire » en montrant « énormément d'engagement pour une prestation basée sur une domination des avants. » Le site gallois note aussi l'importance de la défense tantôt en blitz tantôt glissante ainsi que la puissance de Roberts et North « qui ont constamment franchi la ligne d'avantage ».

Ainsi, Planet Rugby parle d'une « prestation musclée », notamment devant où le « pack gallois a été dominateur dans les zones de contacts en empêchant les Français de développer leurs attaques. » Pour le journaliste Andy Howell via Wales Online, Warren Gatland « a parfaitement manœuvré ses joueurs, et ils ont répondu » avec la manière. De fait, la différence entre les deux équipes a été « saisissante » alors que les Français « ne savaient ce qu'il leur arrivait dans une rencontre à sens unique. » Ces derniers ont été bien trop « brouillons » et « incapables de générer de la vitesse. » Il note le gros boulot de Sam Warburton, Dan Lydiate et de Rhys Priestland. Alors que Liam Williams et Alex Cuthbert n'ont été que des « spectateurs dans cette rencontre ».

Espn Scrum rappelle qu'avec cette victoire record face à la France, le Pays de Galle revient dans la course à la victoire finale. Si Rugby World met en avant la solidarité des Gallois, il va leur falloir montrer encore plus d'intensité Twickenham. Côté français, « du travail doit être fait avant d'aller à Murrayfield » notamment au niveau de la discipline : « Les Français n'ont pas su s'adapter à l'arbitrage d'Alain Rolland et sont devenus irritables ». Rugby World voit également quelques changements dans le XV de départ face à l'Ecosse avec la titularisation de Fickou au centre et celle de Machenaud, qui « a amené plus de vitesse à la France lors de son entrée en jeu », à la mêlée.