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VIDEO. 6 Nations. Nigel Owens réagit à la polémique autour de la blessure d'Antoine Dupont : son verdict est sans appel

La blessure d’Antoine Dupont aurait-elle pu être évitée ? Nigel Owens dissèque l’action de Tadhg Beirne et répond aux critiques sur l’arbitrage. Verdict sans appel : aucune faute.

Thibault Perrin 14/03/2025 à 10h35
XV de France. Blessure de Dupont : Nigel Owens défend l’arbitrage et met fin au débat. Crédit image : Screenshot France 2
XV de France. Blessure de Dupont : Nigel Owens défend l’arbitrage et met fin au débat. Crédit image : Screenshot France 2

La blessure d’Antoine Dupont face à l’Irlande lors du Tournoi des Six Nations a fait couler beaucoup d’encre. Et presque autant de salive chez les supporters et les observateurs. Était-ce un geste intentionnel ou tout simplement mal maîtrisé ? Fallait-il sanctionner Tadhg Beirne ? L’ancien arbitre international Nigel Owens a livré son analyse dans Whistle Watch, et son verdict est sans appel.

Une action malheureuse, mais pas illicite

D’entrée, Nigel Owens invite à mettre de côté l’émotion suscitée par la blessure du meilleur joueur du monde pour juger l’action avec objectivité. "Nous devons regarder les gestes de Tadhg Beirne. Est-ce qu’il agit dans l’illégalité ?" interroge l’ex-arbitre. Sa réponse est catégorique : non. Beirne lève bien le bras pour nettoyer un ruck de manière réglementaire.

Rien d’illégal, rien de dangereux, rien de sanctionnable. C’est la conjonction de plusieurs facteurs – notamment l’arrivée d’Andrew Porter en soutien – qui entraîne le contact avec Dupont et la blessure malheureuse.

Certains ont pointé du doigt l’absence de citation et ont regretté que l’arbitrage ne protège pas mieux les joueurs. Mais pour Owens, le protocole a été respecté. "Le TMO a vérifié l’action en arrière-plan, et l’arbitre a expliqué sa décision au capitaine français sur le terrain." Pour lui, les faits sont clairs : un accident de rugby, douloureux certes, mais qui ne justifie pas une sanction.

Un carton jaune justifié pour Nash

Autre action controversée du match : le plaquage haut de Calvin Nash sur Pierre-Louis Barassi. L’ailier irlandais a écopé d’un carton jaune, et la question de l’éventuel rouge a été posée avec l’appel au bunker.

Owens valide la décision finale : "On a un contact à la tête, donc le jaune est logique. Mais il s’agit d’une action passive, sans haut degré de dangerosité, donc pas de rouge." Un constat fait également après la rencontre que les supporters (et le staff des Bleus ?) ont eu du mal à comprendre. 

Si la colère gronde du côté des supporters français et de certains anciens joueurs, l’avis de Nigel Owens a le mérite de rappeler un principe essentiel : chaque geste doit être jugé selon les règles et non l’émotion du moment. Antoine Dupont, lui, entame sa rééducation avec l’espoir de revenir au plus vite sur les terrains. En attendant, le débat, lui, est loin d’être clos.

LAmiDeTous
LAmiDeTous
Dans les sociétés libérales, il y a une collution des gens au pouvoir qui prennent leur parti. Par exemple, les forces de police, lorsqu'il y a une exaction, on s'aperçoit que soit les policiers participent à l'exaction, soit ils y restent indifférents. Il n'y a pas d'opposition. Les sociétés libérales ont beaucoup en commun avec les sociétés criminelles qui elles pratiquent l'accord des versions, quand des criminels sont pris, ils se construisent des alibis croisés. Dans l'avis de cet arbitre, on y voit la même chose. La lecture d'une situation est plurielle au rugby et on constate que sa lecture à lui fait étrangement écho à celle du commissaire qui a transpiré. Son avis est calqué sur la position du commissaire. Notamment cette histoire de plaquage défensif qui n'a rien d'évident. C'est une avis fabriqué pour renforcer l'opinion collective officielle. Il n'y a rien d'autre. Autre point qui renforce cette impression, le silence de l'arbitrage français, pourtant bien prompt à produire des avis qui renforcent le point de vue anglo saxon. D'habitude, on a des donneurs de leçons qui sortent dire les gens parlent sans y connâitre, eux, les arbitres français savent donc on doit se taire. Dans ce cas là, puisque la fédération veut protéger ses joueurs. Tour ça sent la collution, les accords tacites.
Vieille Gloire
Vieille Gloire
Qu'il reste à la retraite.
stef7
stef7
Pour l'arbitrage qui ne pose aucun litige. Le match des U20 en Irlande, en avant Français : carton jaune essai de pénalité. L'en avant d'Etzebeth en CDM était encore pus flagrant !!! Il n'y a aucun problème avec l'arbitrage des Anglo-saxons. La bonne blague ou la bonne farce ?
pascalbulroland
pascalbulroland
Je crois que ce qui est mal passé, c'est tout ce qui a suivi cette histoire. Beirne a été insulté et harcelé sur les réseaux sociaux, l'arbitrage de cette action et le manque de sanction ont entraîné un déluge d'insultes. Owens dit qu'il n'y a rien de "volontaire" ni d'irrégularité de la part de l'Irlandais, alors que Ruiz, ancien arbitre Français juge qu'il doit y avoir un carton rouge. Après la suspension de Ringrose "allégé", ne pas voir Beirne , Porter ou Nash se faire sanctionner ou convoquer, ça laisse un goût amer...
LAmiDeTous
LAmiDeTous
Pour la rigolade, on sait que le rugby se gausse très souvent du football et de ses joueurs qui entourent l'arbitre pour protester. On pointe ici une évidence: si cela se déroule au football, c'est parce que le pouvoir arbitral au football a conservé un fonds de cohérence qui lui permet de soutenir la contradiction. Au rugby, c'est fini. Ca doit tout de suite être à 10 mètres. Il n'y a pas d'autres solutions. L'arbitrage au rugby a tellement tiré de tous les côtés qu'il ne peut pas supporter une contradiction. Il ne faudra pas un an avant qu'un joueur se fasse sanctionner dans ce type d'action alors qu'un coéquipier le pousse dans ce genre de séquence. Tout le monde le sait au rugby, parce la narration proposée sur l'action, à savoir l'influence du pousseur ne trompera personne, la poussette ne donnera pas une garantie d'immunité.
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