VIDEO. D'une carrière de rugbyman à celle d'arbitre, il n'y a qu'un pas

Will Skinner n'est que peu connu en France mais l'Anglais jouit d'une solide réputation dans son pays d'origine. Membre des Saxons, capitaine des Harlequins de 2008 à 2010, vainqueur de l'Amlin Cup en 2011, champion d'Angleterre un an plus tard... Avec 149 matchs sous le maillot des Quins, le joueur formé aux Tigers de Leicester était l'un des cadres du club londonien. « Était » car le flanker a du mettre un terme à sa carrière cet été. La faute à une blessure au cou qui le tenait écarter des pelouses depuis plus d'un an.

Mais Will Skinner n'en a pas tout a fait fini avec le rugby. Il aurait pu finir entraîneur, préparateur physique, consultant. Mais le désormais ex-rugbyman a choisi une autre voie : l'arbitrage. L'Anglais est actuellement formé par Wayne Barnes, arbitre le plus emblématique du rugby d'outre-Manche et par Chris White, retraité des terrains mais qui officiait autrefois sur la scène internationale. Il y a pire comme mentors...

Actuellement, sept arbitres sont employés à plein-temps par la RFU, la Fédération anglaise. Cette dernière souhaite aller encore plus loin en accueillant une « nouvelle génération » dont fait partie Skinner, vingt-neuf ans aujourd'hui. Voir des anciens joueurs prendre le sifflet est assurément une bonne chose : on ne pourra leur reprocher de ne pas connaître les aléas du jeu. L'arbitrage n'est pas une science et si les règles existent, elles doivent être utilisés en tenant compte du contexte. Dans quelques années, Skinner pourrait donc arbitrer une équipe comme le Stade Toulousain. Se souviendra-t-il de son attitude peu sportive d'il y a quelques saisons face aux rouges et noirs ? A suivre.