D'aucuns diront que la logique a été respectée. Après le champion Lyon, c'est le deuxième du championnat de Pro D2 Bayonne qui a validé sa montée aux dépens du troisième. Logique tant les Basques ont maîtrisé leur sujet. Sans trembler, mais également sans produire du jeu, ils ont dominé cette rencontre face à adversaire sans doute encore trop tendre pour pouvoir prétendre au Top 14. En témoignent les très nombreuses pénalités et fautes de main qui ont émaillé le premier acte. Pourtant, la chaude ambiance avait laissé présager d'un beau spectacle.
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Les Basques n'ont guère étaient plus habiles, mais ils l'ont fait loin de leur ligne contrairement aux Cantaliens. Avec un artilleur comme Martin Bustos-Moyano, c'était donner le bâton pour se faire battre. L'Argentin ne s'est pas fait prier pour les punir avec sept pénalités au compteur, dont six dans le premier acte (5e, 11e, 14e, 22e, 30e, 37e, 62e), pour un total de 21 points. Suffisant pour prendre le large et résister au baroud d'honneur des Aurillacois.
Lesquels ont attendu la fin de la rencontre pour inscrire l'unique essai de la rencontre par Jack McPhee et finalement mourir à cinq petites longueurs. Ils ont pourtant eu l'occasion d'insinuer le doute dans l'esprit des Basques. Notamment lorsque ces derniers ont été réduits à 14 après les biscottes de Whitelock (40e) et Taele (58e). Mais ils ont peiné à enchaîner les temps de jeu et à inquiéter une défense en place malgré l'absence d'un joueur. Pire, les Auvergnats ont encaissé des points durant ces périodes. À ce niveau-là, ça ne pardonne pas.
