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« Mettre ses émotions de côté sur le terrain »
Afin de se souvenir de son beau passage à Toulon, l’Équipe a interviewé l’ex All-Black dans son appartement. Short, claquettes, le retraité revient sur ses deux années passées sur la Rade: « J’ai découvert ici une grande hospitalité et des gens serviables. » Néanmoins, le natif d’Auckland affirme avec humour, comme toujours, que « les Français sont d’horribles conducteurs ». Ce n’est pas la seule chose qu’il aura appris dans l’hexagone : « les Français vont puiser au fond de leurs émotions, bonnes ou mauvaises, pour être à leur meilleur niveau. Nous, les All Blacks, on s’efforce au contraire de mettre nos émotions de côté. On ne peut pas défier les Français sur ce terrain-là, car à ce jeu ils sont plus forts. L’idée est de les vaincre dans le domaine que l’on maîtrise : le sang-froid et la discipline. » Une leçon à en tirer ?
« J’étais séduit par la possibilité de jouer aux côtés de mon grand rival springbok »
Williams parle bien de Bakkies Botha, le deuxième ligne qui a fait la guerre à ses côtés pendant 2 ans. Il évoque notamment d’autres belles rencontres comme celles avec Matt Giteau et Jonny Wilkinson. Les stars du rugby se retrouvaient chez eux pour découvrir leurs cultures respectives : « La France a fait de moi un homme différent et c’est génial ! ». Mourad Boudjellal peut être fier de son boulot. Selon Ali, la grosse différence entre les deux hémisphères concerne le temps d’entrainement hebdomadaire. Il ne s’en remet pas : « Je ne me suis jamais aussi peu entraîné qu’à Toulon ». Désormais, une page se tourne mais le Black n'a pas souhaité raccrocher les crampons cette année. Place aux USA pour le géant toulonnais qui a accepté une pige pour être capitaine de l’équipe de National Rugby Football League. (NRFL). Bon vent mon vieux.