On pensait le deal bouclé entre l'UBB et Toulon suite à l'annonce de l'arrivée de l'ouvreur Pierre Bernard sur la Rade par le président toulonnais Mourad Boudjellal. Mais son homologue bordelais Laurent Marti a indiqué que son départ n'était pas encore officiel. Ce qui l'est en revanche, c'est le refus du centre international de signer à Bordeaux. "Nous avions un accord oral, mais au dernier moment il a changé d'avis", indique Marti à L'Équipe. Mermoz avait pourtant une offre de trois ans sur la table comme il le souhaitait.
Transferts - Top 14 : Pierre Bernard au RCTDu côté bordelais, on n'en fait cependant pas tout une histoire. "Je préfère attendre et recruter intelligemment." Pas question de se jeter sur le premier venu et de dépenser à tout va même s'il y a urgence chez les 3/4 avec le départ de Guitoune, celui possible de Le Bourhis et la blessure de Domvo. "Il n'y aura probablement pas de grosses nouvelles recrues cet été", ajoute le dirigeant bordelais via Sud Ouest. On peut cependant s'attendre à voir débarquer un joueur pour "faire le joint un an ou deux" entre l'arrivée à maturité du centre des Espoirs Paulin Riva et celle éventuelle d'un grand nom du rugby mondial.
Crédit vidéo : France 3 Aquitaine
Pas de travaux à Chaban-Delmas pour le moment
Maxime Mermoz n'est pas le seul à avoir fait faux bond à l'UBB. Le maire de Bordeaux Alain Juppé a annoncé ce lundi après-midi que la ville ne validait pas le projet actuel de rénovation du stade Chaban-Delmas. Il "restera en état pour l'instant", a déclaré ce dernier à France Bleu. Et ce, pour plusieurs raisons : la colère des riverains, et notamment des écologistes, concernant les travaux de la plaine des sports située à l'arrière du stade ; le "financement qui ne convenait plus au groupe Vinci, porteur du projet", la mairie ayant toujours indiqué qu'elle ne dépenserait pas un euro.
Laurent Marti s'est dit "déçu" via 20 Minutes car l'aménagement des loges et des capacités d'accueil aurait été bénéfique pour le club malgré le passage de 34.000 à 25.000 places. "Le projet montré me paraît très séduisant […] L’avantage c’est que l’on avait une grande salle de réception, où l’on pouvait réunir les près de 2000 partenaires après les matchs. Ce qui est mieux que dans différents espaces. L’inconvénient c’est que l’on perdait presque 8000 places dans le stade. Il y a du bon et du moins bon, mais globalement rien de grave pour nous", commente le président de l'UBB via le site rugby-scapulaire. Mais ce n'est sans doute que partie remise.
