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VIDÉO. TOP 14. On ne s’y attendait pas, le Stade Rochelais a choqué l’UBB en Gironde

Pour la 22e journée de Top 14, le Stade Rochelais est allée s’imposer à Bordeaux, sans laisser le moindre point de bonus défensif à l’UBB.

Erwan Harzic 27/04/2025 à 09h39
Pour la 22e journée de Top 14, le Stade Rochelais est allée s’imposer à Bordeaux, sans laisser le moindre point de bonus défensif à l’UBB. (Canal+)
Pour la 22e journée de Top 14, le Stade Rochelais est allée s’imposer à Bordeaux, sans laisser le moindre point de bonus défensif à l’UBB. (Canal+)

C’est un résultat inattendu si l’on regarde les dynamiques des deux formations. Ce samedi 26 avril, le Stade Rochelais a décroché une victoire de prestige contre l’Union Bordeaux-Bègles en Gironde (10-21). Les Maritimes retrouvent la victoire pour la 22e journée de Top 14 et se relancent dans la course à la phase finale.

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L’envie du Stade Rochelais

Dès le début de match, les Maritimes ont frappé fort avec l’essai de l’ailier anglais Jack Nowell. À la 13e minute de la rencontre, il a profité d’un superbe mouvement collectif où Uini Atonio et surtout Dillyn Leyds ont très bien joué le coup. Rapidement, les Rochelais ressassent des mauvais souvenirs dans les esprits bordelo-béglais.

Ensuite, les joueurs de l’UBB ont eu de sérieuses opportunités dans le camp rochelais. Malgré deux pénaltouches intéressantes (18e et 24e), les locaux n’ont pas réussi à trouver la brèche. Dans la foulée, les deux piliers gauches titulaires écopent d’un carton jaune, Reda Wardi (34e) et Jefferson Poirot (47e). Heureusement pour les locaux, le buteur adverse, Antoine Hastoy a eu du mal à régler la mire durant l’ensemble de la rencontre.

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Enfin, une action inattendue est venue redynamiser la rencontre. À la 49e minute de jeu, Maxime Lucu éjectait un ballon dangereux à proximité de son en-but. Cependant, Paul Boudehent veillait au grain et venait intercepter la passe du demi de mêlée de l’UBB. Il filait dans l’en-but et donnait une sérieuse avance aux hommes de Ronan O’Gara au stade Chaban-Delmas.

Un peu plus de cinq minutes après l’essai du troisième ligne tricolore, son homologue fidjien Levani Botia a aplati le cuir à son tour (55e). Après une pénaltouche bien négociée et captée par Oscar Jégou, un maul inarrêtable s’est effondré en Terre promise. À ce moment-là, c’est la panique à l’UBB, le Stade Rochelais décrochait un bonus offensif et les Girondins devaient tout faire pour l’enlever à leurs adversaires du jour.

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L’UBB sauve les meubles

Pour ce faire, Matthieu Jalibert a fait parler sa magie. Le demi d’ouverture jouait rapidement une pénalité sur ses 22 mètres. Il a réalisé son coup de pied signature, le petit par-dessus pour lui-même, et a transmis le cuir une fois arrivé derrière le rideau défensif rochelais désorganisé. La vitesse de Louis Bielle-Biarrey, puis la puissance d’Ugo Boniface a permis à l’UBB d’inscrire son premier et unique essai de la rencontre, à l’heure de jeu.

Si le Stade Rochelais a eu l’occasion, à la 65e minute, d’essayer de retrouver le bonus offensif, mais les Maritimes ont privilégié les points. Après une ultime pénalité, ils ont sécurisé la fin de match et des cartons jaunes de chaque côté ont calmé le jeu. Avec ce succès, ils signaient une deuxième victoire consécutive en Top 14, après une triste série de neuf matchs sans issue glorieuse, toutes compétitions confondues. De son côté, l’UBB concédait sa première et seule défaite du mois d’avril.

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MAKABIAU
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Avec ce que l'UBB a produit ce we, je serais inquiet si j'étais un supporter. Mentalement ils ont très mal joué le coup s'ils ont pris l'option du "lever le pied" et c'est encore pire s'ils ont perdu le match devant. Pas sûr que Meafou et Willis et consorts les "ménagent" dimanche... Je ne suis pas certain que les fl^ches de l'UBB soient très supérieures à celles du ST quand on a vu les Delibes, Lebel, Maia, Kinghorn, Ramos...
Chandelle 72
Chandelle 72
Guerre de tranchées et les SR ont été des soldats plus endurants, valeureux que les Bordelais. Pas le genre de match que j'affectionne mais je reconnais que c'est aussi l'essence du rugby
Jacques-Tati-en-EDF
Jacques-Tati-en-EDF
Ouais... A relativiser même si la victoire de La Rochelle est loin d'être volée. La Rochelle a retrouvé son pack de mamouths et face à une UBB un peu la tête ailleurs surement, ils ont été dominateurs. Temps pluvieux, guerre de tranchée, j'ai un peu l'impression de revoir la saison passée avec un rappel aux valeurs guerrières. Bon il faudrait rejouer le match sur terrain sec. Néanmoins l'UBB a dû en prendre un coup sur la caboche. Je ne sais pas si c'est un mieux ou un moins pour eux en vue de la demie. En effet, le ST n'a pas eu à défendre énormément lors de ses derniers matchs, peut-être que ce match va faire prendre conscience à l'UBB de l'intensité à mettre en défense.
Pianto
Pianto
Et sinon, un fait de jeu du match où je n'ai pas la réponse. Un bordelais vient en percussion devant la ligne, tombe avant, poussé par ses partenaires, il franchit la ligne mais sans aplatir, puis ressors le ballon derrière lui, disponible pour continuer l'action. l'arbitre dit que si le ballon a franchi la ligne en l'air, il y a renvoi d'en-but mais j'ai déjà vu ce type d'action plein de fois et je ne l'avais jamais vue arbitrée comme ça. A chaque fois que j'ai vu renvoi d'en but, c'est parce que le ballon était "mort", bloqué dans le tas de joueurs. Qu'en pensez-vous ?
Vieille Gloire
Vieille Gloire
OH QUE LA MONTAGNE EST BELLE… Ici, tout là-haut dans mes montagnes, quand le vent tombe et que le soleil caresse les crêtes, je me souviens d’une vieille mélodie venue de loin : "Phool ko aankha ma", qui murmure que "dans les yeux d’une fleur, tout le monde est beau". Mais hier soir, sur le terrain, ce n'était pas le regard d’une fleur… c’était celui d’un ours affamé que l’UBB a croisé. Et ils l’ont appris à leurs dépens. LA ROCHELLE, EST REDEVENUE UNE MACHINE À CONCASSER À cette altitude, on sait une chose : quand la tempête arrive, mieux vaut avoir des crampons solides… ou se mettre à l’abri. La Rochelle, elle, a abordé ce match comme un 32ᵉ de finale, avec l’intensité et la fureur des grandes batailles. Depuis que Ronan O'Gara a mis ses humeurs de côté, La Rochelle est redevenue une machine : mêlée solide comme un vieux mur en pierre sèche, grattage de ballons aussi précis qu’un coup de couteau, et porteurs de balle qui roulent comme des bulldozers. Ils ont dominé l’UBB, qui, de son côté, s’est fait concasser devant, comme des jeunes pousses sous une tempête de grêle. L’UBB, PAS PRÊTS À ENCAISSER Certains diront que l’UBB avait la tête ailleurs, ou qu’ils ont eu "la tramblotte". Mais moi, depuis mon sommet, l’évidence est là : ils ne sont pas prêts à tenir face à l’intensité, à encaisser quand ça tape fort, quand ça sent la sueur et la poudre. Et en voyant Bru au bord de la pelouse, ce regard vide… je crois qu’il a senti la claque avant tout le monde. MAIS ATTENTION… Parce qu'un éclair imprévu peut toujours changer la donne. Un Penaud inspiré, un Jalibert intouchable, un LBB des grands soirs… ça peut toujours basculer. Le rugby, c’est aussi des miracles. Le Stade devra se méfier de la moindre étincelle. TOULOUSE, MACHINE BIEN HUILÉE Le rugby commence devant, et ça, on le sait bien dans nos montagnes. Les avants gagnent l’argent, les arrières le dépensent… et les étudiants bordelais n’auront même pas un kopeck pour boire un coup après le match face à Toulousesils reeditent la même performance devant 🍻 Car comme je l’avais prédit, Toulouse a huilé la machine. Derrière, c’est fluide, bien rodé. Mola va devoir faire un choix au poste de pilier droit. Personnellement, je miserais sur Hawkes, ce tronc d’arbre avec des jambes, solide comme un roc. Pourquoi pas aussi envoyer le poussin de Science Po, Jojo, pour poser des parpaings. Concernant la charnière, je mettrais Simon pour doubler Graou. La vraie question reste : avec ou sans Ntamack ? Car en montagne, ce n’est pas la montée qui tue… c’est la descente qui arrache les genoux. Et vu l’état du sien, je serais bien prudent avant de l’envoyer tout schuss, la fleur au fusil, mais Mola le mettra sûrement ! LA BATAILLE À VENIR Ça sent le 5/3 à plein tube côté Stade Toulousain, et du 6/2 pour l’UBB, qui va devoir envoyer les Chars d'assauts blindés juste pour ne pas se faire exploser avant l’heure. UNE CHANCE À SAISIR Alors oui, si par miracle l’UBB passe le week-end prochain, ce sera grâce à un concours de circonstances : un tirage au sort favorable et le Stade Toulousain expédié à l’autre bout du monde, faire du tourisme en Afrique du Sud. D’ailleurs, petite question aux Pros du forum : si Toulouse avait pris ce fameux point de bonus, ce match serait-il joué où ? À Marseille, au milieu des cigales et du pastis comme l'année dernière pour cette finale catastrophique ? Ne me dites pas qu’à la 20ᵉ vous étiez fatigués... LE LEINSTER, UN AUTRE DÉFI Mais soyons sérieux un instant : Qui croit sincèrement que l’UBB peut aller gagner à Cardiff contre le Leinster ? Face à ces CRS irlandais, aux casques bleus qui n’ont rien d’amical, la marée bleue va tout balayer. Après un tel déluge, comment espérer rallumer le feu pour le Top 14 ? Moi, je vois bien les fleurs de mai écrasées sous les sabots d’un troupeau fou. ET POURTANT… Même sous la neige la plus lourde, parfois une petite fleur survit. Qui sait ? Si le Leinster oublie de fermer les écoutilles, si l’UBB sort le match de l’année… ça pourrait surprendre. Faut toujours garder une porte ouverte pour les pôetes qui croient encore aux contes de fées. LES DÉFI POUR L’UBB Il faudra un très très bon Jalibert, un Moefana gonflés à bloc, et un Penaud en mode cavalier fou et un super LBB pour espérer décrocher quelque chose. Mais je parie que l’UBB ne ramènera pas grand-chose cette année. Ou peut-être un petit miracle, si la montagne sourit aux audacieux. LE RUGBY, C’EST COMME LA MONTAGNE Magnifique, sauvage… mais sans pitié pour ceux qui oublient que même les sentiers les plus sûrs peuvent soudain s'effondrer. Bon dimanche et à la semaine prochaine, si les orages ne nous emportent pas d’ici-là.
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