
La passe après contact, comme à l'entrainement. Le caleçon Showbiz qui dépasse, comme à la TV. - Crédit Photo : Daniel Storch
Vous pouvez retrouver les diapos photos du Tournoi Hommes en cliquant ici, et du Tournoi Féminin (très joli jeu, actions impressionnantes, et très jolies fesses, respect mesdames), en cliquant ici. La qualité et la vitesse du jeu des meilleures féminines est tout simplement spectaculaire. Et si je peux vous faire une confidence, heureusement pour notre petite fierté que des rencontres mixtes ne sont pas organisées...
Le joli parcours de l'équipe 1 du Rugbynistère
Cette édition 2012 comptait 5 poules de 4 équipes masculines, 4 poules de 3 équipes féminines, et 2 poules de 3 équipes des anciens (« old boys »). L'équipe 1 du Rugbynistère, a fait forte impression sur son premier match, en infligeant 43 à 0 à l'équipe suédoise de la ville universitaire Uppsala. La seconde rencontre fut plus disputée, mais passée tranquillement sur le score de 14 à 5, contre l'équipe arrivée tout droit des USA : les Houston Oilers. Le dernier match fut plus difficile face aux Pirates, une opposition composée des meilleurs joueurs de l'équipe d'Hammarby, parmi les meilleures de Suède, et des anciens Olorun Sharks, les professionnels anglais vainqueurs à répétition du tournoi sur les années précédentes. Le Rugbynistère réalisera un excellent match, avec deux magnifiques essais de Valentin Lalo et Baptiste Malval, mais devra s'incliner 19 à 10. Cette défaite n'anéantira pas pour autant les espoirs de qualification, puisque notre équipe première, grâce à une attaque volontaire et efficace, dominera les autres prétendants au nombre d'essais marqués, et obtiendra ainsi son ticket pour les 1/4 de finales de la Cup.

Un des deux essais contre les Pirates (finalistes). Attention, capots ouverts au second plan - Crédit Photo : Le Rugbynistère
Les aventures mouvementées de l'équipe 2 du Rugbynistère
Sur cette première journée, la seconde équipe du Rugbynistère réalisera une belle entrée en matière contre les excellents parisiens de « Côté Ouvert ». Volontaires et accrocheurs, nos joueurs devront s'incliner face à l'expérience et la maîtrise de leurs adversaires sur le score de 24 à 7. Les matchs suivants seront douloureux, chacun à leur manière. Le premier, fur lourd par le score: 56 à 0 contre les -21 suédois des Stockholm Exiles. Plus jeunes, plus rapides, ils ont su faire galoper et souffrir les terribles guerriers du Rugbynistère. Enfin, le match suivant, se soldant également par la dernière défaite de la journée, nous verra opposés aux intellectuels anglais de Dubaï, les « Jebel Ali Dragons ». Un match un peu particulier puisque l'équipe d'en face était parfaitement saoule à l'heure du match, vers 4 heures de l'après midi. Face à leur insistance, et après quelques consignes inattendues de l'homme au sifflet à nos joueurs du type « OK, ils sont bourrés, mais ils veulent absolument jouer, alors ne soyez pas méchants avec eux », l'arbitre a sifflé le coup d'envoi d'un match qui promettait d'être haut en couleurs. Malgré fourchettes, plaquages hauts, anti-jeu à répétition, et provocations en tout genre dans l'odeur d'aïoli alcoolisé des regroupements, nos joueurs ont dans l'ensemble su rester dans l'esprit du tournoi, ne prenant que 2 cartons jaunes sur les 20 minutes de la rencontre. Ils pourront raconter à leurs petits enfants, qu'un jour, au camp d'été suédois, ils ont perdu un match contre des mecs bourrés, 7 à 5. La tentative de pénalité face aux poteaux de notre talonneur à la dernière minute n'y aura rien changé, l'équipe seconde du Rugbynistère sera sortie du tournoi, et se présentera pour le Bowl, avec les autres perdants, le lendemain. L'occasion de bien se préparer pour la soirée sur le thème des films de l'année 1993 (les photos arrivent...), et d'admirer les performances des autres équipes, et des féminines.

Equipe 2 - Gros engagement de l'ami Crayon en défense - Crédit Photo : Thibaut Deleuze
L'heure de la buvette
La fin de la première journée pointait le bout de son nez, et voyait la qualification de notre équipe 1 pour la Cup, et de la 2 pour le Bowl, ratant la Plate. Un objectif sur 2 était donc rempli.
Il était temps de se filer à l'apéro, et d'enfiler les déguisements pour la soirée, qui fera l'objet d'un diapo de photos plutôt sympas.

L'approche de Luigi, qui en a perdu sa moustache - Crédit Photo : Stockholm Tens
Jour 2
Le lendemain, le Rugbynistère 1 rencontrait donc l'équipe des Stockholm Exiles en 1/4 de finale, organisateurs du Tournoi : une équipe complète, bien préparée au jeu à 10, et composée en grande partie de joueurs de l'hémisphère sud. Un challenge de taille pour notre équipe, qui a fermé le bar en chansons à la soirée de la veille.
C'est donc les jambes qui piquent, un pivert sur l'épaule, le doliprane encore au fond de la gorge, et le bruit du réveil qui raisonne encore dans la tête que les joueurs du Rugbynistère entrent sur le terrain, plus motivés que jamais. Après quelques actions, les Exiles, qui d'après leurs propres dires, s'attendaient à une opposition plus engagée, ou peut-être moins fatiguée, marquent facilement leurs premiers points. Puis les suivants. Et les compteurs s'emballent. Rien à dire, forcés de constater la supériorité évidente de leurs adversaires, notre équipe 1 se fera sortir par les futurs vainqueurs du tournoi, sur le score embarrassant de 48 à 0. Les Stockholm Exiles, déjà vainqueurs du tournoi d’Édimbourg le mois précédent, ajouteront un autre titre à leur actif, en s'imposant nettement en finale face aux pourtant très expérimentés Pirates 34 à 0.

Pour le Rugbynistère, Frédo Mercure en mauvaise posture face aux Stockholm Exiles - Crédit Photo : Magnus Neck
La fin du feuilleton
Mais peu importe, la fête fut belle et si nous retiendrons de ce tournoi nos belles performances rugbystiques, nous garderons aussi les beaux moments passés à 36, arbitres et accompagnateurs compris, les échanges linguistiques plus ou moins profonds avec les suédoises, les efforts de chacun avec des déguisements dignes des meilleurs clips de la Compagnie Créole, les conversations au bar dans un anglais toujours parfaitement maîtrisé, et la participation exclusive de guest stars que vous découvrirez dans les diaporamas qui viendront rapidement illustrer mes propos : Frédo Mercure (fait monter la température), Sado Mario, La Mouette, La Brigade du Sexe, Chinoir et Chinois, Kairon (le vrai de Bref), La clique des Whoopi Goldberg (même celle qui titube et se réveille au petit matin sans téléphone dans une mare), La clocharde (My mother is a bitch, so I am a bitch), Le lavabo bancal, Dirty Domi, Miiiiiiiiinuit Dix, La morale à Calou..., La morale à Calou..., La morale à Calou..., le coach qui fait du stop, et toute la bande de joyeux drilles que nous tenons à remercier pour leur implication sans faille sur le pré, et tout autour.

Les deux équipes réunies devant l'hôtel. Tout le monde rentre le ventre. Ou presque. - Crédit Photo : Le Rugbynistère
Une nouvelle fois, un grand merci à Zalando, qui comme nous vous l'avons annoncé la semaine dernière, s'est associé à nos valeurs et a soutenu le Rugbynistère sur cette fantastique épopée scandinave.
