Quand Alexandre Roumat s’est vu demandé ce dimanche soir en conférence de presse si 2024 était donc une année exceptionnelle pour les Toulousains, voici ce qu’il a répondu :
"Absolument, c’est pour cela qu’on ne fait pas la fine bouche au vu de l’année qu’on a passée et de tous les efforts produits. On a perdu peu de matchs, on a passé beaucoup de temps dans le haut du tableau et on a eu la chance de remporter deux titres magnifiques, avec deux finales exceptionnelles. On ne s’en rend peut-être pas trop compte mais c’était une année qui comptera beaucoup dans nos vies. On s’en rappellera toujours."
Et que disent les chiffrent ? Déjà, concernant le nombre de défaite, il est vrai que Toulouse a perdu (très) peu de matchs. 7 pour être précis. Ce qui, en 38 matchs joués, donne un ratio assez impressionnant de 76% pourcents de victoire sur l’année écoulée. Même en 2019, le club n’avait pas fait aussi bien…
2025 s'annonce tout aussi chargée
Sachez aussi qu’outre les deux matchs nuls concédés, aucune des 7 défaites n’a été subie lorsque l’équipe type (à savoir les premiums avec Antoine Dupont titulaire) était alignée. Alors que la victoire en finale de Top 14 face à l'UBB fut la plus large de l'histoire du championnat.
Ce qui montre à quel point cette année 2024 fut, il est vrai, exceptionnelle pour le Stade Toulousain. Mais comme le soulignait également Roumat, le temps de savourer n’existe pas à ce niveau-là.
Dès ce mardi, il faudra se remettre au boulot pour préparer le choc face à La Rochelle avant de basculer sur le déplacement le plus long de la saison : celui chez les Sharks de Durban, en Afrique du Sud.
"Une aberration du calendrier concoctée par nos confrères de l’EPCR", disait Eric Bayle ce dimanche soir…
