J’ai aujourd’hui le doigt qui fait le crochet en plein milieu de la main, je suis gaucher, ça me gêne vraiment ; c’est handicapant, mes mains, c’est mon outil de travail. Je ne pouvais pas repousser indéfiniment cette intervention et j’ai besoin d’être à 100 %. C’est vrai que j’aurais aimé goûter de nouveau à l’équipe de France et repartir là-bas. Mais si j’avais repoussé l’opération après la tournée, je n’avais que quatre semaines de vacances au lieu des sept semaines que le club va me laisser pour bien récupérer. De grosses recrues arrivent au club et il faut que je sois prêt le plus tôt possible pour attaquer la prochaine saison.
Si le joueur n'est donc pas à 100% de ses moyens, il sera néanmoins disponible pour disputer la finale avec le RCT. Une situation qui fait forcément jaser et à laquelle répond le joueur : «Il y aura toujours des médisances et on ne peut pas en faire abstraction. Mais l’intervention se fera le jeudi, qui suivra la finale, donc la fête, s’il doit y avoir une fête, je ne vais pas en profiter beaucoup. Dès le jeudi, je serai sur la table d’opération. En tout cas, moi, je ne serai certainement pas en vacances.»
Mais avant cette opération et ces vraies-fausses vacances, il reste un match à Palisson et aux siens. Après la victoire en coupe d'Europe, les Varois ont la possibilité de réaliser le fameux doublé. Pourtant, le groupe ne semble pas s'enflammer : «Cette finale, on la prépare comme n’importe quel match. C’est vrai qu’il y a beaucoup de professionnalisme dans ce groupe, les mecs ont faim de victoires et ils ont envie de marquer la complicité qui a existé au sein du groupe depuis deux ans. Tout le monde a soif de victoire et de ce trophée parce qu’il fait défaut au club depuis longtemps.» Le CO est prévenu !