Le rugby moderne est trop strict
Lors de son retour à la compétition avec les Newcastle Falcons, alors qu'il avait pris sa retraite, il les a d'ailleurs cherchées après la première victoire de l'équipe en Premiership. Histoire de dérider un peu tout le monde. Au sein du groupe, il fait un peu figure d'extraterrestre. Quand ses coéquipiers vont à la salle musculation sur leur jour de repos, lui préfère déconnecter totalement du rugby en s'occupant notamment de sa fille. "Je ne les comprends pas. L’idée, c’est de se reposer : si la seule chose à laquelle on pense, c’est le rugby, on finit par craquer." Sans doute a-t-il trouvé la bonne formule ou tout du moins celle qui lui convient.
Nul besoin de muscles pour faire des passes
Son muscle à lui, c'est son cerveau. Il considère qu'il n'a pas besoin d'être un "gym monkeys (des monstres de salles de gym)" pour jouer à l'ouverture. Un poste où la stratégie est primordiale. "Pour ça, pas besoin de courir d’un côté à l’autre du terrain comme un fou." A ce titre, il estime que "le rugby a dévié de ses origines". Avoir d’énormes pectoraux et des épaules larges, "tout enregistr[er], mesur[er], décortiqu[er]… C’est sûrement très utile, mais je crois que cela porte atteinte à la sensation et à la compréhension du jeu" et ça n'aide pas vraiment pour faire des passes ou les attraper. De sages paroles pour celui qui a annoncé ce samedi qu'il raccrocherait les crampons pour la seconde et dernière fois le week-end prochain.
I've had a blast! Thanks to everyone at @FalconsRugby but after next weekend the boots will be hung up again! pic.twitter.com/60CeHi3uRp
— Andy Goode (@AndyGoode10) 19 mars 2016