Il espère néanmoins revenir dans les petits papiers de Christian Lanta d’ici à la fin de la saison, afin de pourquoi pas être une dernière fois celui qui donne la victoire à son équipe grâce à sa réussite au pied, ou celui qui fait « briller [ses] équipiers et avancer l’équipe. » Parce que pour le moment, son avenir dans le rugby est incertain. A 33 ans, il envisage la retraite, fatigué de la « routine du sportif de haut niveau ». Mais il ne ferme pas non plus la porte à un dernier défi : « Je me dis que je suis peut-être autre chose qu'un joueur de rugby. Mais je peux tout aussi bien rester dans le rugby, que ce soit à haut niveau ou comme entraîneur des moins de 11 ans d'un club de série. »
Si Benjamin Boyet tend à se garer sur le bord de la route, l’Aviron entame pour sa part une nouvelle marche en avant avec l’espoir de retrouver le chemin du succès. Pour cela, Alain Afflelou s’appuie une fois encore sur un recrutement tous azimuts. « Quand on aura le droit d’annoncer ce que l’on a fait, certains pourraient être surpris » a déclaré le président de l’Aviron à l’Equipe. Plusieurs joueurs auraient déjà donné leur accord pour la saison prochaine, à commencer par l’ailier d’Agen Saïmoni Vaka, son coéquipier en troisième ligne Jean Monribot, ainsi que Martin Bustos Moyano de Montpellier. L’ouvreur néo-zélandais de la franchise japonaise des Toyota Verblitz, Stephen Brett serait aussi en partance pour Bayonne, où il retrouvera son compatriote Rokocoko, qui a prolongé pour deux ans supplémentaires.