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Champions Cup - Finale. Les 5 points à retenir de la victoire des Saracens face au Racing 92

Champions Cup - Finale : découvrez les 5 points à retenir de la victoire des Saracens face au Racing 92 (21-9) avec un grand Owen Farrell.

Clément Suman 14/05/2016 à 17h45
Champions Cup : les Saracens battent le Racing 92 en finale.
Champions Cup : les Saracens battent le Racing 92 en finale.
Finale Champions Cup - Racing 92 v Saracens (9-21) du 14/05/2016

Les Saracens sur le toit de l'Europe

Enfin, diront les supporters londoniens. Les champions d'Angleterre en titre comptaient cinq demi-finales à leur actif, sans oublier la finale 2014 perdue face à Toulon. Grâce à la botte de Farrell (auteurs de tous les points de son équipe), les Saracens remportent cette coupe d'Europe et deviennent la première équipe à terminer invaincue. C'est la première fois depuis 2007 (et la victoire des Wasps) qu'une formation anglaise remporte la compétition.

Une charnière du Racing cassée

Démarrer une finale de coupe d'Europe avec une charnière composée de Maxime Machenaud et Dan Carter, ça a de la gueule. Mais les deux Racingmen n'ont pas pu s'exprimer. Le demi de mêlée, buteur en début de rencontre avec un échec, a trop vite laissé sa place à Mike Phillips, sonné. Le demi d'ouverture néo-zélandais, lui, a subi une charge à l'épaule de Brad Barritt qui l'a vraisemblablement fait sortir de son match... ou ne lui a pas permis d'y rentrer, c'est selon. Déjà diminué au mollet, il a laissé sa place à Rémi Talès en début de seconde période.

La bonne défense du Racing 92... mais trop d'indiscipline

Si le Racing a raté le coche offensivement malgré de bonnes séquences à l'heure de jeu, il n'est jamais vraiment sorti du match, grâce à sa défense, qui ne l'a jamais trahi depuis le début du tournoi. Le score aurait pu être bien plus lourd... Reconnaissons tout de même que les Sarries ont préféré mettre leurs adversaires à la faute en s'appuyant sur leur puissance (ah, ce ballon porté à la 74' !) plutôt que d'envoyer le ballon sur les extérieurs.

Itoje - Farrell, les facteurs X

Il n'a que 21 ans, mais dans peu de temps, on risque de parler de lui comme du MEILLEUR 2e-LIGNE DU MONDE (c). Pas illogique, tant Maro Itoje (élu homme du match) est talentueux. L'international anglais a été un véritable poison dans les rucks, sans oublier son implication en défense. Owen Farrell, lui, a fait du Owen Farrell, avec un 100% face aux perches. Les sifflets du public - peu fairplay - du Parc OL l'ont motivé. En 2014, opposé à Jonny Wilkinson, il était passé à côté de sa finale. En 2016, il a pris le meilleur sur Dan Carter. Et lui n'a que 24 ans...

Pas vraiment une fête du rugby

La pluie n'excuse pas tout. Lors de cette finale de Champions Cup, on s'est (un peu) ennuyés. Normal, diront certains : après tout, une finale nous offre rarement des grandes envolées. Surtout avec deux équipes comme le Racing 92 et les Saracens, peu connues pour envoyer beaucoup de jeu. Et sans oublier les conditions météorologiques et cette pluie abondante en première période. Rajoutez-y les nombreux blessés et vous comprendrez que ce match est à oublier, dans tous les sens du terme.

Le rugby est un jeu
Le rugby est un jeu
Du coup, j'ai complètement oublié de regarder le match! A la place, on s'est retrouvé avec quelques amis autour d'une bouteille de pastis (paix à son âme)! Vivement la finale de Top14 pour qu'on remette ça ;o)
Jaunard78
Jaunard78
Que des commentaires pour un match aussi triste
Aouan
Aouan
Je suis content d'avoir pu admirer ce qu'était le gratin du rugby européen, j'e ai pris plein les mirettes. D'ailleurs il existe des musées où sont exposées des oeuvres faites de matière fécale, ça doit laisser un peu la même impression que ce match.
VivaRCF
VivaRCF
Avec un peu plus de recul, on voit quand même que l'absence de Machenaud sur le terrain change tout. Rien qu'au niveau du pack, Lauret et Le Roux nous sortaient souvent des performances très complètes, très impressionnantes en attaque et en défense, mais sans leur cornac ils étaient paumés. Pareil pour VDM, qui n'a probablement pas le niveau technique pour ce genre de matchs... Tameifuna a été muselé par une défense "à la limite" (et je suis gentil) du hors-jeu permanent. Seul Ben Arous a j'ai trouvé été remarquable dans quasi tous les compartiments du jeu. Derrière, Phillips et Talès ça a juste été une purge. Soit ils jouaient seuls, soit ils tapaient (mal) des quilles. Quand t'a Dulin, Goosen, Imhoff, Rokocoko, voire Dumoulin ou Chavancy au large, tu fais preuve d'humilité et tu leur donnes le ballon franchement.
ocvernia
ocvernia
On n'a pas fini de s'em....r avec ce rugby soit disant "moderne"....les 3/4 sont là pour faire les treizième et quatorzième joueurs. J'ai peur que nos phases finales soient du même niveau.... Triste rugby. J'y croyais pour le RM 92 et souhaitais leur victoire, mais il a manqué un grand Carter.
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