Ce match a fait tourner la tête d’un grand nombre de supporters toulousains. Hier, les Rouge et Noir ont vaincu le Leinster (31-22) sur la pelouse du Tottenham Hotspur Stadium, en finale de la Champion’s Cup 2023-2024. Avec ce nouveau sacre, le Stade Toulousain signe son 6ᵉ titre au niveau international.
Au cours d’une partie qui aura duré plus de 100 minutes, les hommes d’Ugo Mola ont vécu un match hors norme. Par ailleurs, la dimension exceptionnelle de cette rencontre se traduit à travers quelques statistiques étonnantes. Parmi elles, plusieurs défient la logique des postes et des profils de joueurs que l’on imagine habituellement.
17 : Matthis Lebel, le mur gaulois.
Face à lui, l’ailier toulousain faisait face au foudroyant Jordan Larmour. Cependant, Matthis Lebel n’a fait qu’une seule bouchée de son vis-à-vis du jour. En effet, l’international français a réussi pas moins de 17 plaquages sur la rencontre, soit le deuxième meilleur total du match derrière Jack Willis. Inhabituelle pour un ailier, cette récolte de plaquages montre à quel point le numéro 11 a su se proposer en défense.
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19 : Jeu de mains, jeu de Toulousains
Ce célèbre adage a fait la gloire de la formation de la Ville rose. Réputé pour jouer tous les bons coups, le Stade Toulousain l’a littéralement fait au nord de Londres. En effet, sur 19 ballons perdus côté Leinster, Antoine Dupont et ses coéquipiers ont gagné 19 turnovers ! Les Toulousains s’étaient donc mis en tête d’exploiter toutes les munitions offertes par leur adversaire du jour. Une statistique folle qui explique l’intensité de la rencontre, mais qui démontre surtout l’ADN du jeu toulousain. À l’inverse, les Irlandais ont joué “seulement” 8 turnovers suite aux 13 ballons perdus par le camp toulousain.
4 : L’étau Antoine Dupont
C’est peut-être la statistique qui semble être la plus folle de la rencontre. Ce samedi, Antoine Dupont a réalisé pas moins de 4 grattages. Un chiffre fou qui ferait rougir n’importe quel avant, mais qui est à l’honneur d’un demi de mêlée. De plus, la plupart de ces grattages ont été réalisés à des moments délicats de la rencontre, pour le Stade Toulousain.
113 : Record top chrono
Du côté du Tottenham Hotspur Stadium, les différents acteurs se sont livré une bataille sans merci pendant 100 minutes… et 13 minutes. En comptant les presque 8 minutes de dépassement du chronomètre à la fin de la première période de la prolongation et des autres temps additionnels, le temps de jeu (non-effectif) total est d'environ 113 minutes. À Londres, les Princes de la Ville Rose ont sûrement joué le plus long match de leur carrière.
31 : Des fautes à gogo !
Généralement, la limite à ne pas dépasser lors d’un match de haut niveau est celle des 10 pénalités pour une équipe. Ici, les deux formations avaient déjà atteint ce compte à l’heure de jeu. Au coup de sifflet final, le Stade Toulousain avait concédé pas moins de 16 pénalités, quand le Leinster s’était rendu coupable d’une quinzaine de fautes. En tout, c’est pas moins de 31 fautes qui ont été sifflées par l’arbitre du match. Fait rare, malgré l’indiscipline, Matthew Carley n’a sorti aucun jaune pour accumulation de fautes envers l’une des deux formations.
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