La moitié. La moitié des rugbymen professionnels présentent "une modification inattendue de leur volume cérébral en raison d'impacts reçus à la tête en carrière." Sur son site, L'Equipe se fait l'écho d'un rapport de la fondation Drake concernant des commotions cérébrales. Sujet largement débattu ces dernières années dans le monde du rugby, et qui n'en finit pas de faire parler.
À juste titre.
Rugby. Déceler une commotion cérébrale grâce au eye-tracking, l'objectif de World RugbyLa conclusion de l'enquête ? Vouloir faire changer les protocoles du rugby à long terme. Outre le volume cérébral qui augmente pour la moitié des joueurs, 23% de ces derniers "présenteraient des anomalies dans la structure cérébrale de la substance blanche et des vaisseaux sanguins." Mais comment changer les protocoles ? En faisant tout pour réduire le nombre d'impacts, notamment. Président de la fondation, James JP Drake explique :
Les joueurs sont aujourd'hui, et de façon globale, plus forts et plus puissants. Nous devons donc être conscients de toutes les conséquences que la multiplication des impacts aura sur leur organisme.
Ces dernières années, nombreux ont été les internationaux à raccrocher les crampons prématurément après avoir subi une commotion.
Australie. Dane Haylett-Petty va-t-il rejoindre la longue liste de retraités ''commotionnés'' ?