Un choc sans réel favori ?
Dans l'histoire du rugby mondial, la Nouvelle-Zélande fait partie des meilleures nations de tous les temps, incontestablement. Néanmoins, si les Blacks avaient la casquette de favoris face aux Bleus les dernières décennies, les choses semblent d'être équilibrées depuis peu. Si bien, qu'il y a peine quelques semaines, bons nombres de spécialistes plaçaient nos Tricolores devant les champions du monde 2015.
À présent, les bookmakers en France et en Europe continuent de placer nos Bleus "favoris", mais avec un écart de côte minime, qui paraîtrait plus équivaloir à un 50/50. À vrai, il est difficile de pronostiquer la victoire d'une équipe face à l'autre lors de ce match d'ouverture, car la France reste la bête noire des All Blacks, et que le match se déroule à Paris.
Une pluie de forfaits
Bien que la France soit pressentie pour remporter le trophée Webb Ellis lors de cette édition 2023, pour la première fois de sa carrière, des faits de jeu ont récemment bousculé cela. La blessure au genou de Romain Ntamack face à l'Écosse et celle de Baille sur le même match ont posé de réels soucis au staff des Bleus.
En plus de cela, le centre rochelais Jonathan Danty souffre des ischio-jambiers, et serait aussi incertain pour le premier match du mondial. Cette nouvelle est dure pour la France, au vu de la forme stratosphérique du joueur.
Enfin, c'est le solide deuxième ligne du MHR, Paul Willemse, qui est contraint de dire au revoir à son rêve de Coupe du monde. Ce dernier a une déchirure de dix centimètres dans le quadriceps droit, une blessure intervenue lors d'une séance individuelle programmée par le staff de l'équipe de France.
De la casse chez les Blacks
Si tout n'est pas rose pour les hommes de Galthié, ce n'est guère mieux pour les Néo-zélandais, qui accusent, eux aussi, le coup physiquement. Lors du dernier match, les coéquipiers de Beauden Barrett ont subi la puissance des Springboks et se sont inclinés sur le score de 7 à 35, à Londres.
Ce revers s'explique par plusieurs raisons, comme le carton rouge de Scott Barrett, mais également par différentes blessures qui pèsent dans l'effectif de Scott Robertson. Dans le pack de devant, la Nouvelle-Zélande a perdu son soldat Brodie Rettalick, qui s'est blessé face à l'Australie et qui manquera le match d'ouverture.
Ce n'est pas tout, car le pilier Joe Moody est, lui aussi, absent, tout comme le troisième ligne aile Ethan Blackadder. Encore plus important, le troisième ligne titulaire Shanon Frizell devra lui aussi céder sa place, alors qu'il avait réalisé un été plein de promesses juste avant le mondial.
Derrière, la blessure du facteur X Sevu Reece en avril dernier l'empêche de jouer en France la semaine prochaine. Ce n'est pas tout, car nous apprenons aujourd'hui que Jordie Barrett pourrait manquer le match d'ouverture également, touché au genou face aux Springboks.
L'ensemble de ces blessures devrait alors équilibrer encore un peu plus les débats, et aussi rassurer les fans français au sujet des pépins physiques de nos Bleus.

