Le média en ligne Fiji Live félicite chaleureusement son équipe qui met '' fin à soixante-dix neuf ans de disette face à l'Australie''.
Le voisin néo-zélandais célèbre également cette formidable victoire. Le New Zealand Herald évoque ''l'esprit traditionnel fidjien avec une domination dans les rucks, une défense de fer et un engagement permanent pendant 80 minutes''.
Le sélectionneur fidjien Simon Raiwalui à lui aussi confier avoir ressenti cette pression:
''Je suis épuisé émotionnellement. Je suis coach de cette équipe depuis février et je ne pourrais pas être plus fier''.
Même son de cloche en Australie, où The Sydney Morning Herald rend hommage ''aux puissants fidjiens''.
Au delà de l'éloge, le chroniqueur Peter FitzSimons évoque également le faible niveau affiché par les Australiens:
''Alors que les Wallabies développaient simplement un rugby très banal, les Fidjiens offraient tout à fait autre chose. Ils passaient souvent du rugby à sept, se soutenant constamment les uns les autres et couvrant de manière extraordinaire le terrain.''
Le journal français l'Equipe aborde également l'indiscipline des coéquipiers de Samu Kerevi (18 pénalités concédées), pour des joueurs ''battus physiquement et surtout techniquement dans le combat au sol''.
Le mot de la fin revient à l'ancien sélectionneur de l'Angleterre, Eddie Jones, à propos des critiques de ses supporters:
'Ils devraient me jeter des baguettes et des croissants. C'est tout ce que je mérite''.