Hope you guys haven't had to pay to get home like some of us ! https://t.co/AENELXme3G
— Jamie Cudmore (@JNCudmore) 7 Octobre 2015 Se plaçant en défenseur des plus faibles, le Clermontois a expliqué via L'Equipe : "Quant aux gars qui ont voulu rester profiter de l'ambiance, on leur a dit que les billets n'étaient pas modifiables et qu'ils devraient les payer de leur poche. On a l'impression qu'on se fait jeter comme de vieilles poubelles. Pour moi, ce n'est pas grave, je n'ai pas de problème d'argent, mais ceux qui sont en deuxième division ou étudiants…" Les billets dont disposent les joueurs ne sont en effet pas modifiables. De fait, les blessés ont dû par exemple "monter dans des cabines pressurisées même si ce n'est pas recommandé, sinon, ils perdaient leur billet."
Just to clarify, players are given train or plane tickets to remove them ASAP from country. No option to change and enjoy #RWC2015 (1/2)
— Jamie Cudmore (@JNCudmore) 8 Octobre 2015 (2/2) European players driving home (cheaper opt) are out of pocket. Sad after such a great tournament @rugbyworldcup won't spring for gas !
— Jamie Cudmore (@JNCudmore) 8 Octobre 2015 Des propos qui ont rapidement fait le tour de la toile avant d'arriver aux oreilles du patron de World Rugby, Brett Gosper. L'instance internationale a rapidement tenu à préciser que "les déplacements requis pour toutes les équipes dans et hors du tournoi" sont assumés par l'organisation.
For the record and contrary to what has been said, #RWC2015 pays for all team travel requirements in and out of the tournament.
— World Rugby (@WorldRugby) 8 Octobre 2015 Ce à quoi Jamie Cudmore a répondu avec humour...ou pas. "Préparez-vous à recevoir quelques factures dans ce cas."
You will be receiving a few bills in the mail then. @rugbyworldcup @WorldRugby https://t.co/3zAOipiGF3
— Jamie Cudmore (@JNCudmore) 9 Octobre 2015 Si l'équipe du Canada est bien moins à plaindre que celle des Samoa, notamment en ce qui concerne la santé de sa fédération, Cudmore regrette que les nations mineures ne soient pas mises sur un pied d'égalité avec les grosses. La question du calendrier de la Coupe du monde se pose tout comme celle de la répartition des bénéfices qu'il estime injuste : "Pourquoi ceux qui en ont le plus besoin pour développer ce sport chez eux touchent beaucoup moins d’argent (200 000 euros contre 10 millions) que les nations riches ? Pourquoi ce n'est pas l'inverse ?" Un éternel débat qui ne touche malheureusement pas que le rugby et le sport en général.