Ce samedi matin, le XV de France a donc regardé dans les yeux les All Blacks, jusqu’à les faire douter jusqu’au bout grâce à 3 essais marqués notamment. Pour finalement s’incliner 31 à 27 à Dunedin mais montrer que le suspens était bien réel dans cette tournée.
Un scénario qui fit dire à l’ancien sélectionneur des Bleus et aujourd’hui commentateur pour Canal Plus ceci, en cours de rencontre : "ce match me fait penser au France/Nouvelle-Zélande de la coupe du monde 2007, dans la mesure où les Bleus sont résiliants et les Néo-Zélandais dominent outrageusement mais ne scorent pas."
En effet, Marc, cela pouvait en avoir quelques airs. Surtout au Forsyth Barr Stadium, ce stade couvert au toit vitré magnifique… Là, la défense française n’a pas empêché les Blacks de mettre de la vitesse, mais elle a souvent permis de ne pas (trop) subir les collisions et de rattraper les coups.
Des fautes de mains ont d’ailleurs engendré 2 essais refusés aux néo-zélandais. Les chiffres de cette solidarité tricolore ? 224 plaquages, comme le nombre d’interventions défensives réalisés par les Bleus. C'est près de 2 fois plus que les Néo-Zélandais, qui n’ont eu à en faire que 121. A ce titre, le flanker Alexandre Fischer s’est largement distingué avec 20 plaquages, dont plusieurs offensifs.
Une possession famélique pour les Bleus
Dans le même sens, les Bleus ont donc réalisé 154 passes de moins que la troupe de Beauden Barrett (105 contre 259), signe de leur plan de jeu assez minimaliste mais efficace. Surtout, ils n’ont eu le ballon que 37% du temps et 24% d’occupation, chose extrêmement rare au niveau international.
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Qui rappelle donc ce match de 2007 où le cursus de possession était même monté jusqu’à 70% pour les Blacks, malgré la victoire finale des Bleus (20 à 18).
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Si la domination des All Blacks a été presque sans partage, les Bleus (qui ont beaucoup moins franchi et battu de défenseurs) ont été d'une efficacité redoutable, sur leurs rares munitions. En signe d’un vivier du rugby français plus profond chaque année…
