Si l’on ne connaît pas la valeur exact du dit pourcentage par rapport au nombre de contrôles effectués (588 échantillons pour le rugby), cette déclaration risque d’en surprendre plus d’un. Elle a tout même tenu à préciser que « la substance dopante la plus rencontrée est le cannabis. » Si sa consommation n’a pas un effet un effet direct, il a tout de même tendance à « désinhiber » son consommateur, indique Françoise Lasne, et peut donc contribuer par exemple à diminuer le stress tout en apportant un effet euphorisant. En partant de là, des analyses ont également été effectuées en excluant le cannabis, et c’est une fois encore le rugby qui truste la première place « devant l'athlétisme, le triathlon, ou encore le cyclisme et la natation ».
Bien sûr, on est loin « dopage lourd comme le recours à l’EPO », mais comme dans beaucoup d’autres sports, le rugby appelle à la performance. Et certains pratiquants franchissent parfois la ligne jaune de manière consciente mais aussi sans le savoir. Dernièrement, la société Sport Protect, spécialisée dans l’étude et la labellisation des produits nutritifs à destination des sportifs, a lancé une alerte concernant le « Cyclone de Maximuscle », un produit utilisé notamment par des joueurs de rugby professionnels et dont certains ingrédients auraient des propriétés « similaires aux stéroïdes anabolisants ». D’autres composants seraient également présents en quantité bien supérieure à la normale.
Sources : L’Equipe, le Monde, Sport-protect