Comme un passage de flambeau, l’iconique capitaine du XV de France a décrypté la performance tricolore. Dans une colonne, il adresse un message aux passionnés du ballon ovale qui ont vibré hier soir. Pour ceux qui se trouvent sur le pré, en tribune ou derrière une télévision, il s’exprime dans l’édition papier de L’Équipe du 20 mars. Pour commencer, le recordman de capitanat avec le coq sur le cœur précise “qu’il faut vraiment célébrer ce Grand Chelem.” Ensuite, il n’oublie pas de rendre hommage à son ancien compagnon, Federico Martin Aramburu, décédé dans d’horribles circonstances ce week-end.
🕊️ Nous avons appris avec tristesse le décès de Federico Martín Aramburú. Nous avons aujourd'hui une immense pensée pour sa famille, ses amis et l'ensemble du rugby argentin @lospumas.
Un hommage lui sera rendu ce soir au @StadeFrance.
#FRAANG. 🙏🇦🇷😢 pic.twitter.com/ltsalIpnss— France Rugby #LeTournoiEstBleu 🏆🇫🇷 (@FranceRugby) March 19, 2022
Tout au long de sa tribune, l’ancien toulousain revient sur l’idée d’un “succès construit sur la durée.” Un mérite qui constitue une première dans l’histoire de l’équipe de France selon lui. Il déclare : “On a vu la progression des Bleus, les succès en Australie ou face à la Nouvelle-Zélande, la dynamique naître. Quand ils sont entrés dans ce Tournoi, ils étaient raisonnablement favoris, et ils ont tenu leur statut.” Pour lui, cette victoire provient de mérite partagé. Des tribunes au staff, il sacralise cet exploit.
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Pour le dark destroyer, le secteur le plus impressionnant chez ces Bleus, c’est la défense. Il décrit un groupe “patient, constant dans pression” quand il s’agit d’évoluer dans ce registre. Venant de Thierry Dusautoir, le compliment n’est pas anodin. Il ne reste plus qu’à entendre Jonny Wilkinson louer le jeu au pied de Melvyn Jaminet et Romain Ntamack.
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Selon les paroles du numéro 6, le succès de ce week-end et celui de 2010 ne sont pas comparables. Il explique : “Je ne pense pas qu’on puisse faire des parallèles avec la génération 2010 auquel j’appartenais, parce que ce n’est pas la même histoire ni la même dynamique. Notre équipe gagnait, mais avec moins de sérénité et de maîtrise. Ce que je sais, c’est que ce Grand Chelem va compter dans la construction de cette équipe. Gagner, ça valide le travail, ça apporte de la confiance.” Toujours dans une optique d’amélioration, il évoque le travail qui doit continuer à être fait par ce groupe. L’ancien international précise qu’il fait “confiance à ce staff et à ces joueurs humbles pour s’interroger sur leur succès et réfléchir à leurs axes de progression.”