Tout supporter qui se respecte a au moins entendu une fois le célèbre "Swing low, sweet chariot", le chant en faveur du XV de la rose et repris en choeur par les supporters. Mais il se pourrait que ce soit la fin. La fédération anglaise de rugby a annoncé qu’elle procédait actuellement à un examen de la chanson entonnée dans le stade depuis 1980 et avec des paroles affichées sur l’emblématique enceinte de Twickenham. En effet, ce chant a été composé en 1862 par un esclave du nom de Wallace Willis et dans le contexte actuel de manifestations contre le racisme lié à la mort de Georges Floyd, il fait polémique. Le refrain de la chanson "Swing low, sweet chariot, Coming for to carry home" (Balance toi doucement, doux chariot, venu m’emporter chez moi) représenterait l’espoir des esclaves de trouver du réconfort dans l’au-delà comme le prophète Élie qui aurait rejoint le paradis en chariot.
Quand ''God Save The Queen'' prend son origine dans l'anus du Roi Soleil
Un porte-parole de RFU a indiqué vouloir informer les fans : "Cette chanson fait partie depuis longtemps de la culture du rugby. Mais elle est chantée par beaucoup de gens qui n’ont pas conscience de ses origines". Même le deuxième ligne international Maro Itoje a reconnu au Daily Mail que le fond des paroles est compliqué : "Ne vous méprenez pas, je ne pense pas que quiconque à Twickenham chante avec une intention malveillante. Mais le fond de cette chanson est compliqué". La fédération anglaise chercherait à sensibiliser les fans sur l’origine de cette chanson voire à leur demander de ne pas la chanter seulement si le swing low, sweet chariot venait à être interdit. Il faudrait dans ce cas supprimer les paroles sur le mur de Twickenham ainsi qu’une partie de l’histoire. L'interdiction semble impossible. Comment contrôler les chants de milliers de supporters ? Et si le choix est à l'interdiction, quelles sanctions pourraient être prises ? La RFU s'engage dans un long combat.
Parti comme c'est parti les "negro spirituals" seront taxés de racisme et le blues interdit.
J'en ai marre de cette société qui se souhaite "aseptisée" au prix de vouloir cacher tous kes mauvais côtés des hommes. C'est du révisionnisme.