La bombe est tombée, ce jeudi : pour faire face à la crise, et permettre aux Fédérations de renflouer leurs caisses, World Rugby a élargi la fenêtre internationale de trois à sept semaines, cet automne. En tout, six matchs attendront donc les Bleus. Pour autant de doublons, qui vont forcément impacter les clubs comme le Stade Toulousain.
Dans les colonnes de L'Equipe, Didier Lacroix compare ainsi la saison 2020/2021 à une année de Coupe du monde...
World Rugby valide un calendrier 2020 adapté pour atténuer l'impact de la crisePour Jacky Lorenzetti, il s'agit d'une "injustice. Je crois qu'on a été un peu ignoré, on a l'impression de ne pas être entendu, d'être une entité négligeable. World Rugby et la FFR veulent passer en force." La FFR a besoin d'argent, donc de jouer. Et pour Fabien Galthié, pas question de se passer de ses meilleurs joueurs. Pour lui, impossible de limiter à cinq le nombre de matchs qu'un joueur pourra disputer cet automne.
Le mot tourner ne convient pas à l’équipe nationale. Elle ne joue que dix matches par an. Plus tu joues ensemble plus tu progresses. C’est une conviction que je ne peux pas remettre en question.
XV de France - Fabien Galthié ne fera aucune concession au nom de la progressionLes principales victimes seraient donc les clubs. Toujours dans le journal L'Equipe, le président du RCT parle de colère, de déception et d'un "sentiment très mitigé sur l'avenir du rugby professionnel en France. Cette situation aura de toute façon un impact lourd sur le rugby." La LNR va donc partir au combat.