D'aucuns diront qu'en matière de comportement, les joueurs de l'USON ne sont pas non plus blanc comme neige. Surtout sur ladite action où on les voit jouer les vierges effarouchées alors qu'ils savaient très bien que le joueur adverse allait être exclu. Mais ce qui a surtout provoqué la colère des visiteurs, c'est le résumé du match publié sur le site de Nevers et plus particulièrement l'analyse du journaliste sur un joueur de Lombez, Stéphane Pons. Lequel serait un "pilier antédiluvien", soit, si on en croit la définition du Larousse, un joueur "dont l’ancienneté est très grande et, de ce fait, ridicule". Il est vrai que "Ponpon", bûcheron de métier, n'est pas de la première jeunesse (34 ans) et qu'il se porte bien en raison notamment de son diabète. Mais on sait très bien qu'en première ligne, les joueurs les plus aguerris sont souvent les meilleurs. Il a d'ailleurs tenu la baraque jusqu'à sa sortie. "De quel droit, ce journaliste s’en prend à Stéphane Pons de la sorte ? Sait-il au moins qu’on est allé le chercher chez lui, pour nous donner un coup de main, il n’a rien demandé", s'est interrogé Garcia.
Crédit vidéo : UsonRugbyPlus
Parmi les nombreux avis postés en réponse à l'article, sa sœur Nathalie nous apprend en effet qu'il venait de reprendre le rugby "suite à une blessure en août 2014 (fracture franche du pied et 15 micros fractures autour)". Sans doute n'avait-il pas la caisse nécessaire pour jouer une telle rencontre. Mais il devait être, comme ses coéquipiers, "très honorés et excités d’aller se confronter à ce qu’il se fait de mieux en fédérale 1". Et dans ce sens, l'auteur de l'article n'avait pas entièrement tort, mais la forme est à revoir et il en a conscience comme en témoigne son message : "j’ai choqué le club de Lombez-Samatan en employant un terme inapproprié à l’endroit de votre pilier droit. Vous m’en voyez désolé car loin de moi l’intention de me moquer de lui." Mais il estime toujours que "c’est un risque de l’avoir aligné." D'ailleurs, un internaute va dans son sens sans pour autant l'excuser.
Faut-il revoir les championnats de Fédérale et pourquoi pas créer une nouvelle division entre la Fédérale 1 et la Pro D2 avec les clubs les mieux armés ?