« Papé, c'est un peu la brute de la cour d'école. »
Selon lui, les Français vont chercher à « intimider » leur adversaire pour imposer leur force physique. « Si l'opposition recule, ils lui marcheront dessus. Papé représente parfaitement cela. Quand on entend Bakkies Botha dire que Papé est un joueur déloyal, on sait à quoi s'attendre. » L'ancien international indique à ce titre que si le rugby est moins violent aujourd'hui, et qu'il est difficile de ne pas se faire prendre, les caméras ne sont pas assez nombreuses pour tout voir. « Elles ne peuvent pas assez zoomer entre les jambes pour voir si quelqu'un t'attrape les parties. Je ne dis pas que les Français vont le faire, mais j'ai déjà expérimenté ça par le passé. » Tout va être une question d'intimidation. Et cela commencera dès les premières minutes. « La France va se servir de son avantage sur la balance et de sa mêlée pour tenter de mettre l'Angleterre à genou », avec Louis Picamoles en fer de lance.
Une guerre d'usure et d'intimidation
Le Toulousain devrait en effet être mis à contribution dès les premières minutes pour mettre à mal la défense anglaise grâce à « sa puissance pure » et à « sa dextérité ballon en main. » Sa performance contre les Saracens en H Cup n'a d'ailleurs pas rassuré les hommes de Stuart Lancaster. « Pour un joueur de sa taille, il possède un centre de gravité très bas, et une puissance énorme au niveau des jambes, ce qui lui permet de faire exploser les plaquages. » Shaw préconise de le mater aussi rapidement que possible sous peine de le voir pendre confiance. « Sous on lui met la pression, et qu'on l'amène au sol rapidement, il peut complètement passer à côté de son match. » Voilà qui promet de beaux duels.