A l'heure actuelle, sept d'entre eux ont déjà connu les Bleus, avec deux particularités : Xavier Chiocchi n'a jamais disputé de match international (mais ça ne saurait tarder...) et Jean-Marc Doussain est en fait né... en 1991. Surclassé, le demi de mêlée du Stade Toulousain (ouvreur à l'époque) fait pourtant bien partie de cette génération. Des septs joueurs ayant connu le XV de France, Brice Dulin semble être le seul assuré de disputer la prochaine Coupe du monde. Les places seront chères pour Taofifenua, Lamerat et Bonneval, voir très chères pour Ben Arous.
Le reste ? Il est intéressant de noter que sur les trente-neuf Bleuets utilisés cette année-là, douze ont (déjà) quitté le giron du professionnalisme pour aller jouer en Fédérale. C'est beaucoup. En comparaison de la génération 89, peu font les gros titres des journaux, et pour cause : en dehors des sept « tricolores », seulement six joueurs évoluent dans le Top 14. Il s'agit de Benjamin Gélédan, Kevin Gourdon (Stade Rochelais), Lucas Dupont, Benoît Sicard, Mickael Ivaldi (MHR) et Jérémy Sinzelle (Stade Français). Alors, faible génération ou échec de la formation ? Notons que l'année de leurs 20 ans, peu d'entre eux évoluaient en équipe première avec un total de 5 938 minutes cumulées. Le seul à avoir eu régulièrement sa chance ? Brice Dulin. Pas un hasard de le retrouver titulaire au sein du XV de France quelques années plus tard...
Source : Its rugby