Lors de sa sortie médiatique, Laurent Benezech s’était appuyé sur le cas du troisième ligne de l’Aviron bayonnais, François Carrillo, victime d’une crise cardiaque lors de l’échauffement précédent la rencontre contre Mont-de-Marsan en décembre dernier, pour étayer ses déclarations. Une argumentation qui a choqué le principal intéressé : « Qu’on puisse se servir de mon cas pour se mettre en valeur me déçoit. L’allusion est gratuite, insultante, déplacée. » Le futur retraité du rugby poursuit dans les colonnes du Midi Olympique : « Quand j’ai lu cet entretien, j’étais en colère. Je suis à des années lumière de tout ça. Puisqu’il connaît si bien mon cas, je viendrai le voir avec mes analyses de sang, Peut-être qu’il pourra m’apporter des nouveaux éléments. »
En effet, si Carrillo a consulté de nombreux spécialistes, les raisons de son malaise restent encore inconnues. A l’heure où la suspicion règne au sein du rugby français, Serge Simon en appelle à l’exactitude et au calme : « Il ne faut pas faire du Laurent Bénézech mais partir de données objectives. On a aujourd’hui l’impression qu’une simple allusion peut allumer un incendie. » Le président de Provale attend également plus de rigueur dans les contrôles afin de garder le rugby « à hauteur d’homme. » Une lutte qui passera selon lui par « une grande réforme. »
Sources : Dauphiné Libéré, Sud Ouest