Lié au projet de rachat de l'ASBH après seulement un repas avec Christophe Dominici, Frédéric Michalak a mis les choses au clair via RMC. "Je n’envisage pas du tout aujourd’hui être à Béziers ou ailleurs puisque je n’ai rien de réellement concret. Je suis autant dans le flou que vous." Pour l'heure, le projet n'avance pas vraiment. Dominici regrettant que certaines informations sur les compte du club n'aient pas encore été transmises. Michalak n'a donc aucune raison pour le moment de s'impliquer outre mesure. D'autant plus qu'il ne connaît pas le club ni les personnes intéressées par sa reprise comme il le confie. La seule personne qu'il connaisse, c'est l'ancien ailier des Bleus. "Il y a actuellement une phase de négociations dont je ne suis pas partie prenante. Il faut laisser les gens évoluer sur cette phase-là entre eux, trouver un arrangement qui convient à tout le monde."
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Malgré tout, il explique qu'il pourrait y trouver un intérêt si le contenu du projet lui plaît. "Ça peut être un projet très ambitieux." Conseiller du président et du manager du LOU jusqu'en mars dernier, il était devenu actionnaire principal de Blagnac, club de Fédérale en 2018, avec l'objectif de mettre en place "une politique à la fois commerciale, de formation, qui a du sens et faire évoluer les structures mêmes du club pour développer la ville." Ce qui demande beaucoup d'investissement. Néanmoins, il ne ferme pas la forme à autre rôle. "Directeur sportif, de président ou même de manager sont des rôles avec une certaine importance et sont très intéressants. Me positionner et dire "je veux être entraîneur", ce n’est pas ce dont j’ai envie." Faire progresser une équipe en interne semble plus être en adéquation avec ses ambitions actuelles.
Il explique être encore dans une phase d'analyse, de recherches, de réflexion. Il s'agit de rappeler qu'il n'a raccroché les crampons qu'en 2018. L'après-carrière de rugbyman, il est en plein dedans. Multiplier les rencontres, aller voir ce qui se fait ailleurs, ça fait partie de son cheminement intellectuel. C'est dans ce sens qu'il a rencontré Christophe Dominici. Si ce dernier est investi à 200 %, Frédéric Michalak lui, est dans l'observation. Il estime à ce titre que "son projet serait vraiment bénéfique pour le rugby français. Pour ce club-là, pour évoluer." De là à s'engager avec autant enthousiasme, c'est autre histoire. A vouloir aller trop vite, ce projet pourrait ne jamais voir le jour.
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