Pour rappel : il ne reste que trois minutes à jouer quand les Gallois mènent 28 à 25 après une énième pénalité de Dan Biggar. Les Anglais n'ont donc pas d'autres choix que de marquer un essai pour gagner la rencontre ou de tenter une pénalité pour arracher le match nul. Retour sur une action qui pourrait bien changer le cours de l'histoire de cette coupe du monde 2015.
1. Le Pays de Galles est pénalisé dans ses propres 22 mètres
Après une belle offensive anglaise, Mike Brown est arrêté à l'entrée des 22 mètres gallois. Assistant-plaqueur, Sam Warburton ne fait pas l'effort de relâcher le porteur et gratte le ballon. Jérôme Garcès le pénalise et donne l'occasion au XV de la Rose de revenir à 28-28.
2. Sam Warburton est conscient qu'il a peut-être laissé échapper la victoire des siens.
WHAT DID I JUST DOOOOOOOOOO ???
3. L'Angleterre choisit la pénaltouche
Excès d'arrogance ? Volonté absolue de battre le rival gallois ? Chris Robshaw fait en tout cas le choix de la pénaltouche plutôt que celui des trois points. Guy Novès n'en revient pas mais George Ford indique bien la touche à l'arbitre de la rencontre.
4. On ne peut reprocher à George Ford un manque de motivation
"ON A FAIT LE BON CHOIX ! Let's eat some fookin' welshmen !"
5. Les supporters du XV de la Rose respirent la sérénité. Ou pas.
"Euh, les gars ? Si on se fait sortir dès le premier tour de notre coupe du monde, c'est la honte ?"
6. Rob Webber ne doit pas se louper.
Sans doute l'un des lancers les plus importants de sa carrière.
7. L'option du premier sauteur est privilégiée
Les Gallois ne contestent pas le cuir dans les airs et Chris Robshaw s'en empare facilement.
8. La défense galloise en place
Seulement, défendre après un lancer sur le premier bloc est beaucoup plus facile. Les avants des Diables Rouges s'organisent et freinent de suite la progression anglaise.
9. Les Anglais renvoyés chez eux
Le maul est désaxé et les Anglais, bloqués, sont poussés en touche. Le choix du premier sauteur était donc aussi inefficace qu'invraisemblable. Le monde entier saute de joie. Rory Kockott est au bord de l'orgasme. Les patrons de la Rue de la soif offrent leurs tournées. Même Philippe Saint-André esquisse un sourire.
10. Chris Robshaw sait
"Bloody hell, je vois déjà les tabloïds me descendre demain matin."