Pour la LNR, ce n’est pas parce que « le cas Fritz a été extrêmement médiatisé » que le club doit être sanctionné. Tout en précisant que le règlement ne prévoit pas de sanction dans ce genre de cas. Une déclaration qui devrait en surprendre plus d’un alors que la Ligue a mis en place en août dernier une série de mesures pour renforcer la sécurité des joueurs et durcir le ton vis-à-vis des commotions cérébrales. Avec notamment la présence d’un médecin indépendant lors de chaque rencontre de phases finales de Top 14 et de Pro D2, de manière à ce que le personnel soignant ne soit pas influencé par les entraîneurs ou par une autre personne liée à l’un des deux clubs. En cas de faute avérée lors des matchs aller, un médecin indépendant sera également et systématiquement désigné pour tous les matchs retour, et ce, à la charge du club.
En mai dernier, les images du retour de Fritz sur la pelouse avaient en effet poussé au questionnement, puisque l’on y voyait le manager Toulousain Guy Novès dans les vestiaires demander à ce que son joueur face son retour rapidement : « S'il ne rentrait pas comme je l'ai fait rentrer, il aurait été éliminé et comme la mi-temps arrivait, j'ai demandé à ce qu'il rentre rapidement en attendant de faire un point à la pause », avait-il déclaré à l’époque des faits.