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— Marian Houk (@Marianhouk) 16 Septembre 2014
Ce n'est pas la première fois que Sayed Mustafa Sadat fait preuve d'un tel altruisme. Le site dnaindia nous apprend en effet qu'en 2013, il a donné 70 % d'un rein à sa mère. Ce qui ne l'empêche en rien de jouer aujourd'hui. Il a débuté le rugby sur le tard après avoir vu quelques matchs internationaux à la télévision. Avec l'aide d'un coéquipier, Javid Rahmani, il a réussi à convaincre des boxeurs, des haltérophiles ou encore des joueurs de volley-ball des villages alentours d'opter pour le ballon ovale. Dix ont accepté. Ils disposent aujourd'hui d'une fédération pour les encadrer et participent à de nombreux tournois en Asie, comme l'Asian Rugby Sevens Series, et dans le monde.
Le rugby est un sport jeune en Afghanistan et son développement va prendre du temps. « Il n'y pas d'endroits pour jouer, commentait Steve Brookling, le conseiller technique de l'Afghanistan Rugby Federation fin 2013. Il est difficile de promouvoir le rugby ici. Il n'y a pas d'argent pour voyager, mais ce sport fascine les Afghans. Ils sont comme des enfants quand ils jouent. » Ils ne perdent d'ailleurs pas espoir puisque des équipes de jeunes continuent de voir le jour. « Le rugby est un sport dangereux, mais quand on joue, nos familles espèrent seulement que nous allons revenir avec des médailles et des trophées pour l'Afghanistan, indique Sadat. Ils nous disent de ne pas nous inquiéter pour ce qui se passe ici, de seulement gagner et de revenir. »