A en croire certains commentaires postés via la page Facebook des Lionnes du Stade Bordelais, où l’on peut trouver la fameuse lettre, tout porte à croire que la situation n’est pas prête de changer. Il faut dire que « la création du Challenge de la Fédération » ne fait pas vraiment l’unanimité. « Ca va être tellement bien ce challenge Mickey de merde en compensation... 15 heures de bus pour aller jouer un match amical, trop coooooool ! » lance Marie Relou via le réseau social. Aux propositions des clubs de Top 10, la fédé répond même par une fin de non-recevoir car selon elle cela « entraîne un nombre plus élevé de matches pour les internationales » avec, une fois encore d’après ses calculs, des doublons. Ce que les deux parties souhaitent éviter.
Quid de la situation aujourd’hui ? La Fédération campe sur ses positions au même titre que les clubs mais il y a fort à parier que l’un des deux camps prendra inéluctablement le dessus sur l’autre. Selon la FFR, ce changement radical de calendrier doit impérativement se faire. Si cette dernière reconnaît qu’il faudra un temps d’adaptation, elle garde en tête « l’intérêt général de la pratique féminine ». Ce dont semblent douter les principaux acteurs du rugby féminin.